Répondre rapidement aux besoins de mobilité sur le Plateau de Saclay !

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Pour la Société du Grand Paris,

la solution est un métro lourd (ligne 18)

du même type que la ligne 14 à Paris.

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Le projet est pharaonique : plus de 3 milliards d’€, 35 km d’infrastructures nouvelles, une ligne souterraine d’Orly à Palaiseau puis aérienne jusqu’à Satory. Or, cette ligne ne répondrait aux besoins que de 1 % de la population qui abandonnerait sa voiture pour un transport en commun.

Ce moyen de transport lourd ne se justifie pas. Il relève d’une conception d’aménagement du territoire éculée, nocive pour la qualité de vie et dangereuse pour le devenir des terres agricoles ! De plus, dans le meilleur des cas, ce métro arriverait une douzaine d’années en retard par rapport à l’implantation des Établis-sements d’enseignement et de recherche. Il faut donc élaborer une solution plus rapide, moins coûteuse à réaliser et plus adaptée aux besoins réels.

Nous préconisons de mettre en place un réseau léger qui combine des transports terrestres en site propre (bus, vélo, tram) et des liaisons téléphériques entre le plateau et un RER nécessairement modernisé. La rénovation des lignes RER est prioritaire et incontournable pour fluidifier un trafic accru de passagers entre Paris et Palaiseau/Saclay, trafic que la ligne 18 ne soulagerait que très marginalement. Combinée à des bus/trams en site propre, l’utilisation de téléphériques urbains – capables d’atteindre des débits de 6 000 passagers/heure dans chaque sens – permettrait de transporter des flux de passagers importants. C’est le moyen le mieux adapté pour franchir rapidement les pentes abruptes entre la vallée (stations RER) et le plateau, et pour relier entre eux les principaux sites du plateau.

Des services de navettes gratuites ont déjà été mis en place dans les communes de Jouy-en-Josas, Massy, Longjumeau. Ce type d’offre a vocation à assurer la desserte fine du plateau. Aux heures creuses, elle pourrait fonctionner à la demande.

Il est également crucial de développer les circulations douces de proximité pour lesquelles le plateau offre un potentiel important, en particulier sur les chemins qui longent les rigoles.

Par rapport à une desserte par métro, un tel réseau serait bien plus rapide à réaliser, dix fois moins coûteux, en investissement comme en exploitation, infiniment moins perturbant pour les personnes (vibrations, rayonnements électromagnétiques) et notre environnement, et préserverait quasi-intégralement l’activité agricole.

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