Archives de : Anne Launay

  1. La ligne 18 n’est pas compatible avec la protection du plateau de Saclay

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    Telle est notre réponse à la question
    posée par l’enquête environnementale.

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    Voici une enquête de plus sur l’impact environnemental d’un énième projet sur le plateau de Saclay, alors que l’impact global du cluster Paris-Saclay n’a toujours pas été étudié. Pourtant les effets de chaque projet s’additionnent, créant un effet cocktail non pris en compte.

    Ci-dessous, retrouvez les contributions à l’enquête environnementale des écologistes.

    Retrouvez aussi l’argumentaire d’EELV sur l’enquête d’utilité publique de la ligne.

     

    Contribution de Jean-Marc Weulersse

     

    Contribution de Michel Rouyer – PTC

     

    Contribution d’Anne Launay

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  2. L’école AgroParisTech doit-elle déménager sur le plateau de Saclay ?

    Le regroupement des différents sites d’AgroParisTech sur le plateau de Saclay est une décision de technocrates rejetée par l’ensemble des personnes concernées par ces déménagements, à savoir les enseignants, les chercheurs, les salariés et les étudiants, par les voix de leurs représentants au Conseil d’Administration.

    Ce projet est un non-sens voire une absurdité. AgroParisTech forme les Agriculteurs, les techniciens, les ingénieurs et les chercheurs de l’agronomie de demain. Leur outil de travail est la terre. Aujourd’hui ce projet de regroupement propose de bétonner des terres agricoles d’une très grande qualité sur le plateau de Saclay pour quitter des terres d’expérimentations d’une plus grande valeur encore puisque pour certaine elles n’ont jamais reçu de traitements (Grignon).

    Considérant que :

    – Le réchauffement climatique ne fait plus débat et l’on sait que l’économie doit se tourner vers des solutions de circuits courts de proximités, pour réduire l’emprunte carbone, notamment en réduisant les transports.

    – Paris dispose d’une autonomie alimentaire de 2,5 jours.

    – Les collectivités ont obligation d’augmenter la proportion de bio et/ou de local dans les restaurations collectives. La disparition des terres agricoles en France (l’équivalent d’un département est artificialisé tous les 10 ans) et la pression encore plus forte en ile de France ne permettra pas de répondre à la demande si nous n’enrayons pas ce phénomène.

    – Les terres agricoles, naturelles et forestières captent 30% du CO2 et contribuent à lutter contre le dérèglement climatique.

    – AgroParisTech-INRA, tout comme la faculté d’Evry, pourrait être rattaché à Paris-Saclay sans pour autant déménager.

    – L’éloignement des terres d’expérimentations du site du projet de campus et les difficultés que cela entrainera (praticité, perte de temps, transports,…).

    Conclusion :

    À l’heure des nouvelles technologies, du télétravail où des opérations chirurgicales à distance par vidéo assistées, ce projet est dépassé et ne répond ni aux enjeux du dérèglement climatique ni à une recherche de qualité supérieur des enseignements. C’est avant tout la spéculation foncière qui a guidé ce rapprochement physique, comme nombre des projets du cluster Paris-Saclay.

    L’avis des écologistes sur le projet de construction du Campus AgroParisTech-INRA sur la ZAC de Polytechnique est négatif.

    Avis porté par Anne Launay, conseillère départementale du Canton de Palaiseau, lors de l’enquête publique sur la construction du Campus AgroParisTech-INRA sur la ZAC de Polytechnique.

  3. Non au nouveau stockage de déchets à Villebon !

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    Décidément, la Communauté Paris-Saclay

    attire toutes les démesures.

    Le nouveau projet à l’étude, est un stockage de déchets inertes !

     

    Un chantier pharaonique puisque ce sont 2 723 500 tonnes (soit 1 513 056 m3) qui devraient être entassées sur la commune de Villebon-sur-Yvette, aux lieux-dits « La prairie de Villebon », « la Ménagerie » et « Rue du Baron de Nivière », soit une rotation de 150 camions par jour pendant 5 ans. Dit autrement, c’est une colline de déchets de 18 mètres de haut qui pourrait voir le jour en contrebas du centre commercial Villebon 2.

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    Le site qui se trouve entre deux cours d’eau, l’Yvette et la Boële, était une zone humide jusque dans les années 70. Un premier stockage de déchets inertes a été réalisé, faisant disparaitre ce bassin naturel d’expansion de crue. De récentes analyses ont fait apparaitre que les déchets n’étaient pas si inertes que ça et que le site est pollué aux hydrocarbures, aux PCB et aux métaux lourds.

    Un enlèvement du premier stockage permettrait de dépolluer le site et de rendre son lit naturel à la rivière. Les récentes inondations de juin ajoutées à celle des deux dernières années nous ont rappelé combien cela était nécessaire. Mais force est de constater que ce n’est pas ce qui a guidé Monsieur Fontenaille, Maire de Villebon-sur-Yvette.

    Ce projet est loin de faire l’unanimité, des maires de la CPS ont émis des réserves ou se sont prononcés contre. Les écologistes ont participé à l’enquête publique et ont alerté le préfet de l’Essonne sur les consequences qu’aurait un tel projet sur l’environnement. Vous pouvez retrouver ci-après, les avis de Palaiseau Terre Citoyenne et de Anne Launay, conseillère départementale du canton de Palaiseau.

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  4. Ligne 18 : Les élus pris à leur propre piège.

    Après avoir dit pendant des années que le métro était la seule solution aux problèmes de mobilités, Valérie Pécresse et François Durovray, vont-ils laisser les usagers du plateau de Saclay sans transports efficaces pendant dix ans ?

    Depuis la mise en œuvre du Cluster Paris-Saclay, les élus pro ligne 18 n’ont eu de cesse de promouvoir le métro en en faisant la colonne vertébrale du projet. Cette ligne à elle seule devait répondre aux besoins des nouvelles entreprises et écoles qui s’y installeraient. Elle fut même utilisée comme argument clé dans la décision de déménager nombre d’établissements.

    Mais voilà, l’État a modifié le calendrier de la ligne 18, prévoyant son achèvement à l’horizon 2027 (ce qui signifie pas avant, mais peut-être après). Dans un ultime baroud d’honneur, le Conseil Départemental de l’Essonne a adopté en Janvier une motion menaçant l’Etat de geler la réalisation des infrastructures prévues, si la ligne 18 n’était pas mise en service dès 2024.

    Cette posture politique pourrait avoir rapidement des conséquences inverses à l’effet désiré. Certains établissements commencent à faire machine arrière et souhaitent différer leur arrivée sur le plateau. La mayonnaise avait déjà du mal à prendre entre grandes écoles et université, il n’est pas certain que ce nouvel épisode améliore la situation. L’échec du cluster serait alors un gigantesque gâchis d’argent public.

    Pourtant la ligne 18 n’est pas la réponse aux besoins de transports et risque même de signer à terme la disparition des terres agricoles. Les associations de défense du plateau et Europe-Ecologie-les-verts en ont fait la démonstration à plusieurs reprises. Non seulement d’autres solutions sont possibles, mais elles sont souhaitables. Moins chères, plus rapide à réaliser, dimensionnées aux besoins, elles ne mettront pas en danger l’identité agricole du plateau de Saclay. Certaines propositions que nous avons portées, comme les liaisons téléphériques plateau/vallée, ont d’ailleurs été reprises par les collectivités, finalement bien conscientes que la ligne 18 est une ligne de prestige, qui ne répond pas à l’ensemble des besoins.

    Pour Europe-Écologie-Les-Verts, la Région et le Département doivent prendre des mesures à la hauteur des enjeux. L’abandon de la ligne 18 financée par l’Etat, permettrait, dans le cadre d’un plan d’urgence Etat-Région-Département, de lancer rapidement de nouvelles infrastructures de transports UTILES conjointement à la rénovation du RER B.

    Il est urgent d’agir !

  5. Hôpitaux Nord Essonne : pour une juste répartition des équipements de santé.

    Europe-Écologie-les-Verts est favorable depuis toujours à la création d’un hôpital CHU en Essonne, mais la construction d’un hôpital de pointe ne peut dépendre de la fermeture de trois hôpitaux de proximité implantés en cœur de ville à Juvisy, Longjumeau et Orsay. Les CCSU ne peuvent en aucun cas assurer l’urgence chirurgicale qui nécessite une ouverture 24h/24, la présence d’un bloc opératoire et des services associés.

    L’ARS doit cesser d’entretenir le flou sur les missions des CCSU, et proposer une répartition d’établissements sur l’ensemble de l’Essonne qui prenne en compte les besoins de la population, la nécessité de maintenir une offre publique de soins là où la population est la plus dense, et de répondre aux contraintes de sécurité sanitaire sur les territoires à risque.

     

  6. Exposition Universelle : La cerise sur le plateau !

    Les écologistes se sont toujours exprimés contre la candidature du plateau de Saclay à l’Exposition Universelle. Nous estimons que les conditions économiques, logistiques et écologiques ne sont pas réunies pour l’organisation d’un tel événement sur le plateau.

     

     

     

    Ce que les organisateurs nous promettent :

    une opportunité exceptionnelle

    L’Exposition Universelle doterait notre territoire d’éléments forts qui participeront de l’identité du territoire. Au-delà de l’évènement festif, elle constituera un véritable projet d’aménagement pérenne qui bénéficiera à l’ensemble du territoire et contribuera à le façonner pour les années à venir, comme elle le fut pour Paris.

    C’est quand ? C’est Où ?

    L’évènement aura lieu du 1er mai au 31 octobre 2025. La France (Paris-Saclay), la Russie (Iekaterinbourg), le Japon (Osaka) et l’Azerbaïdjan (Bakou) ont remis leur dossier de candidature le 28 septembre 2017. Le choix sera fait en novembre 2018.

    fréquentation attend ue ? 50 millions de personnes.

    Un emblème : le Globe

    Le Globe constitue le symbole architectural du projet français. Il s’agit d’une représentation au 1/75000ème du globe terrestre, d’une hauteur qui avoisinerait les 57 mètres. Il se veut le point central de l’Exposition qui s’étalerait sur 110 ha.

    Combien ça coûte et à qui ?

    L’Exposition Universelle reposera sur un modèle économique de partenariat public-privé, 25 grandes entreprises seront partenaires officielles. Evalué à 3,5 milliards d’euros, le coût total de l’Exposition serait amorti entre autre par les entrées (50e). Une grande partie des investissements nécessaires est déjà programmée et financée par les collectivités.

    Retombées économiques : 23 millards d’euros

    Préservation des terres agricoles

    La Communauté Paris Saclay assure qu’une forte visibilité sera donnée aux terres agricoles pour les valoriser et les préserver.

    Création d’emplois : 160 000

    Le Thème : La connaissance à partager, la planète à protéger

     

    Alors pourquoi s’y opposer ?

    Ce que l’on ne nous dit pas !

    coût pour le contribuable

    Comme pour tous les Partenariats Public-Privé (PPP), le déficit éventuel de l’Exposition sera assumé par les contribuables et les gains éventuels seront encaissés par les entreprises partenaires.

    Déni de démocratie et manque de transparence

    Les habitantes et les habitants de la Communauté d’agglomération Paris-Saclay n’ont à aucun moment été consultés.

    Toutes les Expositions Universelles n’ont pas été des modèles de réussite économique, loin s’en faut, pourtant les élus du département et de la CPS ont engagé la collectivité sans avoir eu accès à l’audit financier du cabinet Deloitte.

    Population locale réfractaire

    Malgré le déploiement d’une forte campagne de com-munication, l’engouement de la population pour cet événement n’est pas au rendez-vous – 2 093 personnes(1) ont apporté leur soutien sur le site officiel, 4 909 personnes(2) se sont exprimées contre, en signant la pétition d’un collectif local.

    Participation relevée le 20 janvier 2018 (1) sur le site officiel http://parissaclay2025.fr/les-soutiens. (2) sur la pétition proposée par Coordination pour la Solidarité des Territoires d’Ile de France et contre le Grand Paris et #NonExpo2025 https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonalexpositionuniversellesurlester-1407html

    Risques sous-évalués

    Le site prévu pour l’Exposition Universelle est situé sur le périmetre de sécurité des installations nucléaires du CEA et de Cisbio (laboratoire utilisant des produits radioactifs). L’Agence de Sûreté Nucléaire a rappelé l’incompatibilité de ces installations avec l’arrivée des infrastructures du Grand Paris (ligne 18) et de l’Exposition Universelle.

    Quelle réalité pour les emplois promis

    Comment prétendre créer 160 000 emplois, autant que la région Île-de-France en 6 ans ? Et on nous laisse croire qu’ils seraient pérènnes…

    Transports : 6 mois de galère !

    50 millions de visiteurs attendus sur 6 mois, soit 275 000 personnes suplémentaires par jours sur le plateau. Comment immaginer, que pendant la durée des travaux et de l’événement, il n’y aura aucun impact sur nos vies !

    La Nationale 118, le réseau routier alentour et le RER B sont saturés. L’aéroport d’Orly a atteint la limite autorisée de 220 000 mouvements annuels, limite qui menace de passer à 400 000.

    L’Exposition Universelle est le cheval de Troie pour imposer la trop coûteuse ligne 18 du Grand Paris Express (Cf : rapport de la Cour des Comptes). Avec une capacité de 100 000 voyageurs/jour elle ne répond pourtant pas aux besoins de transports que l’Expo générera. Très contestée, elle fait l’objet de plusieurs reccours déposés par les associations de défense du plateau et par trois maires du territoire. Après l’Expo, cette ligne ne répondra pas aux besoins locaux qui sont très majoritairement des déplacements Nord-Sud.

    Une ligne de métro en plein champs est la promesse d’une urbanisation future ou d’un déficit d’exploitation.

    Retrouvez toutes nos alternatives à la ligne 18 

    sur : http://bit.ly/2mR4Rov

    Des impacts environnementaux négligés

    Alors que l’aménagement en cours du pôle scientifique a déstabilisé l’activité agricole et l’écosystème du plateau, entrainant la diminution de la surface des fermes et la modification du comportement de la faune locale (attaques de cultures), alors que cet espace est censé être protégé par la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière (ZPNAF), aucune étude d’impact de l’Exposition Universelle sur l’environnement n’est prévue !

    L’Exposition Universelle ne détruirait pas de nouvelles terres agricoles. De qui se moque-t-on ? En 2014, l’établissement public d’aménagement du plateau de Saclay, chiffrait à moins de 30 ha les surfaces à urbaniser (ZAC de Corbeville et Moulon). Aujourd’hui c’est 110 hectares de terres agricoles qui sont menacés par la nouvelle ZAC de l’Exposition Universelle.

    Un comble lorsque l’on connaît le rôle majeur des terres agricoles dans la lutte contre le dérèglement climatique et alors même que les organisateurs affichent dans leur slogan vouloir protéger la planète.

    D’autres solutions étaient possibles, parmi les candidatures françaises. Un site proposait de réhabiliter et de renaturer une friche industrielle et urbaine pour accueillir l’Expo.

    Exprimez-vous !

    2 pétitions à signer sur internet et à diffuser

    Non à l’exposition universelle 2025 sur les terres agricoles d’Île-de-France

    http://bit.ly/2mOfXLh

    Pour des transports de la vie quotidienne efficaces en banlieue Sud

    http://bit.ly/2gYxVrR

  7. Pétition pour des transports de la vie quotidienne efficaces en banlieue sud de Paris

    Malgré des efforts d’amélioration, face aux années de non entretien et à la croissance du nombre d’usagers, la situation des transports du quotidien en banlieue sud ne cesse de se dégrader : à la situation, malheureusement bien connue du RER B, s’ajoute l’absence ou l’insuffisance de lignes de bus de rabattement pour les habitantes et les habitants des communes non desservies par le RER.

    Les améliorations sérieuses (par exemple rames à deux étages) sont renvoyées à après 2025 ; le rythme de réalisation des travaux du tram train Evry-Massy est ralenti pour cause de priorité donnée aux transports du Grand Paris Express ; certaines lignes de bus sont supprimées ou/et leur fréquence est réduite…

    Nous exigeons une réelle priorité pour les transports du quotidien et l’accélération des travaux, sur les bases suivantes :

    –       Accélération de la mise en œuvre des améliorations du RER B : 3 ans pour réaliser le tiroir de retournement à Orsay est inadmissible ! Il faut dégager des moyens financiers pour commander des nouvelles rames à deux étages. …

    –       Mise en œuvre non retardée du Tram-train (RER C + T12). Son temps de parcours entre Massy et Versailles, identique à celui de la ligne 18, en fait un axe majeur des transports Est-Ouest du plateau de Saclay et dessert des villes privées jusqu’alors de transports en commun efficaces.

    –       Modification du schéma du Grand Paris Express – décidé sans enquête publique : réalisation prioritaire du prolongement de la ligne 14 jusqu’à Orly et Massy-Palaiseau, sans changement à Orly.

    Ceci soulagera réellement le RER B dans son tronçon Paris-Massy, permettant de renforcer la desserte de la vallée de Chevreuse ; ceci offrira une desserte supplémentaire efficace pour des milliers d’habitantes et d’habitants ; l’abandon du métro 18 entre Massy-Palaiseau et Versailles diminuera aussi les coûts de fonctionnement.

    –       Renforcement du réseau de rabattement des bus vers les lignes B et 14 ainsi améliorées.

    –       Evolution de l’actuel Bus en site propre reliant Massy à Versailles vers un Tramway.

    –       Le surcoût de ces propositions sera compensé par la non réalisation de la ligne 18 : cette ligne, de l’avis de nombreuses études (cour des comptes, rapport Auzanet, STIF, Commissariat général à l’investissement ..) est très largement surdimensionnée (capacité de 100 000 voyageurs par jour pour des besoins estimés entre 30 000 et 40 000 !).

    Ce surdimensionnement sous-entend donc une urbanisation exagérée du Plateau de Saclay et des vallées, consommatrice d’espaces agricoles de qualité, dont élus et populations ne veulent pas.

    Le passage du métro sur le Plateau, aérien pour raisons de coûts, serait donc évité, supprimant les nuisances et les handicaps pour une agriculture indispensable en Ile de France.

    Les propositions de rabattements efficaces des Plateaux de Saclay et des Ulis vers le RER B sont nombreuses, faciles et peu coûteuses à mettre en œuvre (téléphérique, bus en site propre,…).

    Les questions de sécurité liées à la proximité des installations nucléaires de Saclay – ainsi que le coût prévu pour leur déménagement – seraient ainsi évitées.

    Le président de la République doit faire connaître prochainement ses décisions, notamment face à l’envolée des coûts du Grand Paris Express : nos propositions permettent de rationaliser les dépenses publiques et surtout d’accélérer l’amélioration de la vie quotidienne de centaines de milliers d’habitantes et d’habitants, objectif plus important qu’un transport de prestige pour une minorité.

     Vous pouvez signer la pétition en ligne sur http://chn.ge/2z3he8K

    Cette pétition sera remise à :

    • Président Macron

  8. Le site de Paris-Saclay n’a aucune légitimité pour accueillir l’Exposition Universelle de 2025

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE EELV PARIS-SACLAY

    Le 26 juin, le lieu retenu pour la candidature de la France à l’Exposition Universelle sera dévoilé.

    Les écologistes estiment de leur responsabilité d’alerter sur les conséquences qu’entrainerait l’organisation de cet événement d’ampleur (50 000 visiteurs/jour pendant 6 mois) sur le Plateau de Saclay.

    Une population locale réfractaire.

    En janvier 2017 la Communauté Paris-Saclay et le département de l’Essonne annonçaient leur candidature à l’Expo2025. Malgré le déploiement d’une forte campagne de communication, l’engouement de la population pour cet événement n’est pas au rendez-vous – 1 900 personnes(1) ont apporté leur soutien sur le site officiel, 4 500 personnes(2) se sont exprimées contre, en signant la pétition d’un collectif local.

    Des accès routiers saturés, une ligne de métro contestée.

    Alors que localement le projet de ligne 18 du métro fait l’objet de plusieurs recours, la candidature de Paris-Saclay s’appuie en grande partie sur cette ligne contestée pour acheminer les 50 000 visiteurs/jour. La nationale 118, déjà saturée en début et fin de journée, ne pourra pas absorber de trafic supplémentaire sans perturber les trajets quotidiens des usagers. Cela entraînera pour les villes alentours une forte augmentation de la circulation urbaine.

    Un impact sur les exploitations agricoles négligé.

    Le Cluster Paris-Saclay, actuellement en chantier, a été l’élément marquant vers l’urbanisation du plateau. Sous la pression des associations locales et des écologistes, pour préserver la vocation agricole du territoire, la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière a été introduite dans la loi du Grand Paris. L’impact réel du Cluster sur l’agriculture n’est pas encore mesurable. Cependant les exploitants agricoles relèvent déjà des modifications négatives du comportement de la faune sur les cultures. La venue de l’exposition universelle (infrastructures et visiteurs) sera un élément perturbateur supplémentaire dans un biotope dont l’équilibre est en construction et sur une agriculture en transition.

    Des risques non évalués.

    La proximité du CEA de Saclay et de Cisbio, laboratoire utilisant des produits radioactifs (l’iode et d’autres nécessaires aux traitements de maladies), ne semble pas non plus déranger les décideurs locaux. Pourtant lors de la dernière assemblée plénière de la Commission Locale d’Information de juin 2017, l’Agence de Sûreté Nucléaire a rappelé que les reports du démantèlement et de l’arrêt de certains équipements sont incompatibles avec l’arrivée des infrastructures du Grand Paris. L’implantation de l’exposition universelle est en partie située dans la zone de sécurité concernée par le Plan Particulier d’Intervention qui s’applique en cas d’accident nucléaire ! Comment peut-on imaginer organiser un tel événement dans ces conditions ?

    Un autre choix, cohérent avec la thématique de l’EXPO2025, est possible.

    Si pour les écologistes les candidatures de Gonesse et de Marne-la-Vallée, en prévoyant de détruire des terres arables, ne répondent pas non plus aux enjeux environnementaux, la candidature de la plaine de l’Ourcq, portée par Est Ensemble en Seine-Saint-Denis, offre des conditions propices à l’accueil de cet événement. Le projet s’inscrit autour de la renaturation d’une friche industrielle, sur les rives du canal de l’Ourcq. Ce site est le plus proche de Paris et est desservi par de nombreux transports existants. Il permettrait une transition écologique de tout un quartier et mettrait avantageusement en application la thématique retenue pour l’Expo2025 : « La connaissance à partager, la planète à protéger ».

    Télécharger le communiqué de presse

    CP-EELV-Expo2025

    (1) 1897 soutiens le 14 juin 2017 sur le site http://paris-saclay2025.fr/les-soutiens/

    (2) 4 500 signataires de la pétition Proposée par Coordination pour la solidarité des territoires d’Ile de France et contre le Grand Paris et #NonExpo2025 le 14 juin 2017 https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/nonalexpositionuniversellesurlester-1407html

  9. Résultats EELV sur les 3 circonscriptions de notre groupe local

    Claire Pinto

    4ème circoncription de l’Essonne

    1586 voix – 3,16%


    Didier Missenard

    5ème circonscription de l’Essonne

    1515 – 3,81%


    Anne Charlotte Bénichou

    6ème circonscription de l’Essonne

    1647 voix – 4%


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