Archives de : Anne Launay

  1. Communiqué des candidats EELV sur les 4eme, 5eme et 6eme circonscription de l’Essonne

    Nos circonscriptions s’inscrivent au sein du territoire de l’agglomération Paris-Saclay. Dans ce secteur, l’urbanisation et les politiques de construction de logements et d’activités sont très dynamiques, voire trop et ne s’inscrivent pas dans une vision de développement durable du territoire.

    En effet :

    Dans les toutes dernières années, plusieurs milliers de logements et de nombreuses opérations tertiaires ont été construits, principalement à Massy (Vimorin, Place de France, Atlantis, Gare TGV), à Palaiseau (quartier de Polytechnique, quartier Camille Claudel, zone ex SFIM, Gare Militaire) mais aussi dans chacune des communes du secteur : Chilly-Mazarin, Orsay-Gif (plateau du Moulon/ Saclay), secteur de la RN20, etc…

    Mais l’augmentation et l’amélioration des transports collectifs n’est pas au rendez-vous : du coup, les efforts d’entretien et de renouvellement des matériels ne suffisent pas à compenser une fréquentation croissante (du fait de la réalisation de ces constructions) et la qualité de service continue de se dégrader, entraînant stress et pertes de temps considérables.

    L’amélioration est renvoyée à la réalisation d’une ligne du Grand Paris (la ligne 18 Orly-Massy-Saclay-Versailles) à l’horizon, au mieux, 2025, pour plusieurs milliards d’euros d’investissement et des centaines de millions d’euros annuels de fonctionnement pour un nombre restreint de voyageurs sauf si… on construit encore plus d’activités et de logements sur le plateau de Saclay, au détriment des terres agricoles de grande qualité… Et cela, au moment où les enquêtes montrent la récente accélération de la consommation d’espaces naturels et agricoles, pourtant indispensables à notre alimentation et à notre santé (puits de carbone notamment).

    Pour renforcer et accélérer le tout, l’agglomération souhaite que la future exposition universelle 2025 soit implantée sur le Plateau… alors que d’autres secteurs d’Île de France, biens desservis dès à présent, sont candidats.

    Et, cerise sur le gâteau, les hôpitaux d’Orsay, de Juvisy et de Longjumeau seraient fermés au profit de la construction d’un unique nouvel hôpital… sur le Plateau de Saclay lui aussi !

    Nous proposons :

    Que les projets d’une certaine d’ampleur soient précédés d’une vraie étude d’impact, d’une consultation citoyenne et réalisés seulement lorsque les transports collectifs auront été renforcés et améliorés : d’ici là nous souhaitons un moratoire sur les constructions.

    Que le site du Plateau de Saclay soit préservé et que seules les constructions déjà programmées soient autorisées : pas d’exposition universelle sur le plateau, pas de venue d’un transport lourd (métro) justifiant une future extension de l’urbanisation, alors qu’un tram utilisant la plateforme du TCSP Massy-Saclay suffirait.

    Que soient dégagés les moyens financiers indispensables à l’amélioration durable des transports collectifs (RER B et C, tram train Evry-Massy-Versailles) et des gares avec un service renforcé et de qualité (Wissous, Longjumeau, Igny, Villebon-sur-Yvette, Orsay…) : une éco-taxe sur le transport routier permettrait de dégager les moyens financiers nécessaires et les milliards prévus pour la ligne 18 seraient consacrés à ces améliorations.

    De créer à Juvisy et à Longjumeau des centres de soins performants qui répondent aux besoins de la population, ouverts 24h/24, 7j/7 et équipés d’un service d’urgences (équipes urgentistes et matériel associé).

    Claire Pinto (4ème circonscription de l’Essonne)
    Didier Missenard
    (5ème circonscription de l’Essonne)  
    Anne-Charlotte Bénichou
    (6ème circonscription de l’Essonne)

    Retrouvez les biographies des candidat-es ici

  2. Permanence de Maud OLIVIER : La violence ne doit pas prendre le pas sur la démocratie !

    La permanence de Maud Olivier, députée de la 5 ème circonscription de l’Essonne, a été incendiée dans la nuit de lundi à mardi, aux Ulis.

    Le caractère volontaire d’un tel acte ne semble pas faire de doute. La députée explique que, vers 5 heures du matin, des individus ont tenté de pénétrer dans sa permanence. « N’y parvenant pas, ils ont finalement mis le feu à de vieux objets qu’ils avaient préalablement placés devant la devanture. Et ce sans même penser aux dizaines d’habitants de l’immeuble qui auraient pu périr dans leur sommeil », dénonce-t- elle dans un communiqué.

    Europe Ecologie Les Verts Essonne, et plus particulièrement son Groupe Local Paris-Saclay, dénoncent avec la plus grande fermeté ces actes odieux et expriment tout son soutien à Maud Olivier. La violence ne saurait tenir lieu de débat démocratique !

    Cet acte, totalement insupportable dans toute circonstance, l’est d’autant plus dans cette période, cruciale pour notre pays.

    Nous appelons chacun et chacune à s’exprimer et à faire valoir ses revendications, mais par les modes démocratiques et par tous les moyens que permettent les médias, les réseaux sociaux et les actions non-violentes.

     

    Michel ROUYER – Responsable du Groupe Local EELV Paris-Saclay.
    Fadila CHOURFI – Co-secrétaire départementale EELV 91.

  3. Toujours plus haut, toujours plus près !

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    En voyant cette belle publicité pour le Quartier Opéra,

    aviez-vous imaginé que cet immeuble serait si grand, si massif !

    Et un ilot 2 va suivre…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Grand Ensemble/Opéra

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    Aujourd’hui

    On ne peut pas construire un m2 de plus que l’existant (en dehors de la ZAC des Franciades en cours …).

    Avec le projet de PLU

    En délimitant un vaste secteur de Rénovation Urbaine, on pourra densifier en démolissant la tour Montpellier, peut-être d’autres immeubles sociaux et en urbanisant le terrain d’AgroParisTech, aujourd’hui vert et aéré, ce qui va encore générer des immeubles très serrés et accentuer les conflits de voisinage. Sans parler de l’ouverture de nouvelles voies vers la RN20 et la 188 !

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    Trop de béton tue la convivialité

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    Le Gymnase Camus ne va pas être reconstruit et sera remplacé par de nouvelles constructions : c’est un équipement de proximité qui disparaitrait malgré l’arrivée de nouveaux habitants : quelle incohérence !

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    Atlantis

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    Aujourd’hui

    Plus de 800 logements à terme Place du Grand Ouest. Et ce n’est que le début.

    Avec le projet de PLU

    Les bureaux initialement prévus sur le secteur Ampère pourront être remplacés par de nouveaux logements, très proches des couloirs aériens ! Jusqu’à 1 000 logements de plus, soient 2 500 habitants ! Et quand sera réalisée l’école supplémentaire ?

    Une nouvelle rue rejoindra Cora et le RD120 depuis la rue Galvani : dommage pour l’espace vert de la Tuilerie !

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    Vilmorin : un final raté

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    Aujourd’hui

    Un quartier réussi initié par le Maire précédent mais, au carrefour Aron/Allende, l’immeuble prévu dans les plans approuvés du projet de départ serait remplacé par deux constructions de 5 étages, soit 60 logements.

    Avec le projet de PLU

    Tout le secteur entre la rue Aron et les voies ferrées (entre l’ancien magasin Point P et l’ex-station-service Allende) va être utilisé pour plusieurs immeubles de logements, en bordure du RER. Ce sera la ZAC Vilmorin 4. Admirez donc les perspectives actuellement envisagées pour 200 logements supplémentaires. Par contre pour les écoles, les enfants iront à Moreau, déjà saturée, et les enfants actuellement scolarisés à Moreau iraient dans la nouvelle école Vilgénis (quand elle sera construite)… On marche sur la tête !

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    Vilgénis :
    Alerte ! Ce n’est pas fini…

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    • Le CFA Air France va fermer : un terrain à vendre de plus !
    • L’aménagement du pont et du rond-point du Pileu, pourtant nécessaire, n’est pas prévu…
    • La station du tram train n’est toujours pas validée – ni surtout financée – et sera construite au plus tôt pour 2023.

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    Petit Massy :
    toujours moins d’espaces verts

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    Dans les espaces verts du terrain actuellement utilisé par AgroParisTech, de nouvelles constructions verront bientôt le jour… sans oublier de nouveaux accès routiers vers la N20 !

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    Massy n’est pas Paris

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    Petit à petit, les immeubles serrés remplacent des zones aérées… au risque d’accentuer les conflits de voisinage. Toutes les perspectives, les vues sont bouchées par des immeubles.

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    Le patrimoine vert de la ville est menacé

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    L’urbanisation, ce ne sont pas que des immeubles. Ce sont aussi des activités commerciales, des parcs urbains, des golfs, des parkings,… Avec le projet de PLU présenté, les espaces naturels et agricoles disparaitront quasi totalement de la carte de Massy.

  4. Métro : notre avis est défavorable sur toute la ligne 🗺

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    Enquête publique – Ligne 18

     

    Mémoire au commissaire enquêteur
    présenté par Europe Ecologie – Les Verts 91

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    avec ses élus régionaux Île-de-France,
    départementaux de l’Essonne
    et locaux de l’Ouest Essonne

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    Monsieur Jean-Pierre Chaulet.

    Président de la commission d’enquête publique
    de la ligne 18 du Grand Paris Express

     

                                                               le 18 avril 2015

     

    Monsieur le Président,

    Au nom de notre organisation – Europe Écologie – les Verts – et de ses élus régionaux, départementaux et locaux, nous vous adressons par la présente notre contribution dans le cadre de l’enquête publique du Grand Paris Express dont vous présidez la commission d’enquête.

    Le mémoire qui suit est assez précis et argumenté, mais nous souhaiterions pouvoir vous le présenter en détails afin de mettre en perspective les raisons de notre opposition de longue date à ce projet de transport.

    C’est assez solennellement que nous vous adressons notre contribution négative. Il est en effet rare et peu banal de voir des écologistes s’opposer de front à une infrastructure de transport collectif, alors même que, via nos responsabilités au STIF il y a encore quelques mois, à la Région et dans les collectivités, nous sommes à la pointe des politiques de report modal vers les transports en commun et les modes doux et ce dans le cadre impératif de la lutte contre les gaz à effet de serre.

    Cinq catégories d’arguments expliquent notre opposition à ce projet, dans un moment de raréfaction notable des financements publics :

    • La construction de la ligne 18, métro lourd, est de nature à obérer voir annihiler dans l’avenir le compromis trouvé sur le plateau de Saclay pour la protection des terres agricoles (sanctuarisation de 2 300 ha) dans le cadre du SDRIF.
    • Les prévisions de trafic sont notoirement faibles et ne correspondent pas à une aussi grosse et dispendieuse infrastructure. Les conclusions du rapport Auzannet et celles du STIF étaient identiques à ce sujet.
    • La ligne 18 ne répond pas aux véritables besoins de mobilités vers ce secteur qui sont essentiellement nord-sud. Les écologistes ont toujours prôné une approche sobre de l’investissement public. Or, notre mémoire présente des alternatives opérationnelles beaucoup moins chères à cette ligne 18 qui répondent mieux aux besoins de mobilité du territoire.
    • La rentabilité interne du projet est extrêmement faible et a été soulignée (cf. notre document) par le STIF, la Cour des Compte et le CGI. Si ce taux n’est pas l’alpha et l’oméga des fondements d’une décision publique, il en est un indicateur. La comparaison 3,5 Md € pour 600 000 voyageurs/jours pour le prolongement du RER E à la Défense et 3 Md € pour la ligne 18 pour, au mieux, 100 000 voyageurs/ jours est éloquente. Cette distorsion a été soulignée par le STIF dans ses avis depuis l’origine du projet.

    Pour toutes ces raisons, nous pensons que l’Etat et la SGP font une erreur aux conséquences graves dans la priorisation des investissements publics en terme de transports. Elles motivent notre avis défavorable à ce projet pour lequel nous souhaitons qu’un avis négatif soit émis à l’instar du CGI, du STIF et de la Cour des Comptes.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.

     

    Le Groupe local EELV des 3 Vallées

    Marie-Pierre Digard
    1ère adjointe au maire d’Orsay
    Conseillère communautaire Paris Saclay

    Serge Moronvalle
    Conseiller municipal de Massy
    Conseiller communautaire Paris Saclay

    Michel Rouyer
    Conseiller municipal de Palaiseau
    Conseiller communautaire Paris Saclay

    Anne Launay
    Conseillère départementale de l’Essonne
    Canton de Palaiseau

    Hélène Dian-Leloup
    Conseillère départementale de l’Essonne
    Canton de Ris- Orangis

    Guy Bonneau
    Elu municipal à Massy de 1986 à2004
    Conseiller régional Ile de France de 2004 à 2010
    Vice-président du Conseil général de l’Essonne de 2011 à 2015

    Fadila Chourfi
    Co-secrétaire départementale EELV 91

    Pierre Serne
    Administrateur du STIF
    Ancien vice-président de la Région en charge des transports

    Jacques Picard
    Ancien secrétaire de la commission des transports du Conseil régional
    Ex. administrateur du STIF

     

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    1 – Un besoin de transport mais un projet sur-dimensionné

    Le projet de transport tel qu’il est présenté fait abstraction des réels besoins et des  enjeux du territoire. L’exigence de transports en commun adaptés et proportionnés aux besoins des salariés, des étudiants et des habitants, s’impose.

     

    • Un besoin majoritaire de transports Sud-Nord.

    Avec la ligne 18, la SGP fait comme si la majorité des usagers provenait de Paris ou de la petite couronne. Or, ce n’est le cas que d’un sur cinq, les quatre autres habitent à proximité du plateau, en grande majorité dans l’Essonne (70,1%).

    Demain, ces proportions évolueront sans doute, mais pas de façon considérable.

    La ligne 18 ne répond donc pas aux besoins.

     

    • Un trafic faible pour un transport lourd qui sera mis en service trop tard

    Les évaluations du rapport Auzannet, globalement en accord avec celles du STIF, indiquent une charge maximale de 4 100 voyageurs à l’heure de pointe en 2025 et 6 000 en 2030. Si ces prévisions de trafic sont faibles sur Orly-Orsay elles le sont encore plus sur Orsay-Versailles. La partie Massy-Orsay ne dépasserait pas 4 900 voyageurs en 2030.

    On est loin des besoins correspondant à un métro automatique lourd qui offre une capacité 10 fois supérieure. De plus ces organismes officiels soulignent que ce métro arrivera très tard, bien après le déménagement des différents établissements prévus dans la frange Sud.

     

    • La Ligne 18 : une mauvaise réponse aux vrais besoins

    Dans son dossier d’enquête, la SGP a réévalué (surévalué) les prévisions de fréquentation, établies par le rapport Auzannet et le STIF, pour augmenter les bénéfices de son projet, en contradiction avec les avis de ces organismes officiels.

     

     

    2 – Des solutions alternatives existent

    Il convient de répondre de façon adaptée aux besoins de mobilités, cela nécessite une vision globale des interconnexions entre les différents types de transports. Ce n’est pas la logique retenue par la loi du Grand Paris, qui a mandaté la SGP pour la création d’un métro sans tenir compte de l’existant. La priorité absolue doit être donnée à l’amélioration du réseau lourd existant (RER), sur lequel s’appuieront des systèmes plus légers, peu coûteux et correspondant aux besoins réels :

     

    • Le prolongement de la ligne 14 d’Orly à Massy.

    Limitation de la ligne 18 à un prolongement de la ligne 14 d’Orly jusqu’à la gare intermodale de Massy Palaiseau (TGV, RER B, TCSP, RER C). Les terrains autour du pôle multimodale doivent permettre l’intégration du SMR.

     

    • Le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) transformé en tramway.

    Le TCSP existant du pôle de Massy à Saclay doit commencer son exploitation fin 2016, il est transformable, si nécessaire, en tramway à partir du pôle de Massy, comme tous les TCSP franciliens. Il constitue une solution immédiate et adaptable lorsque les besoins dépasseront 1500 voyageurs/h aux heures de pointe. Le tramway est optimal en termes de trafic et il est moins cher. Les tramways existants et en réalisation en Île-de-France (T2,T3,) permettent d’atteindre des trafics supérieur à 150 000 voyageurs/jour. On remarquera que, s’agissant du plateau de Saclay, une ligne de tram ne consommerait pas de terres agricoles, les emprises ayant déjà été réalisées pour le prolongement du TCSP. Il serait dans la fourchette basse du coût/km des tramways car il n’est pas accompagné de requalification urbaine. Un  tramway posé sur ballast aurait un coût très inférieur et une vitesse assez conséquente.

     

    • Le tram-train Massy-Versailles-St-Quentin.

    L’adaptation prévue du RER C Massy Versailles Chantier en tram-train permettra le même temps de transport entre Massy et Versailles que la ligne 18 initialement prévue ; une extension vers Saint-Quentin peut être avantageusement étudiée.

     

    • La création de téléphériques entre Courtabœuf-les Ulis et le Guichet – TCSP Orsay.

    Le téléphérique est un type de transport moins coûteux et de bonne capacité (6000 voyageurs/heure). Il permettra, à partir de la gare RER du Guichet, de desservir la frange Sud du Plateau et la zone de Courtabœuf. Cela offrira une liaison entre la zone universitaire et la zone économique d’activité. Une étude doit être initiée par la Communauté Paris Saclay.

     

    • La continuation de la modernisation du RER B.

    La Modernisation du RER B doit se poursuivre impérativement en matière de confort, régularité et performance. Elles en cours dans le cadre d’un schéma de principe B Sud. Les efforts financiers important répondront ainsi à un besoin fort et actuel des usagers de cette ligne. Un arrêt permanent à la gare du Guichet est à prévoir pour s’interconnecter avec le transport par téléphérique urbain.

     

    • Un TCSP les Ulis RER B.

    Un TCSP en site propre entre le centre des Ulis et la gare de Massy permettrait de compléter le dispositif. Une ligne de bus rapide est déjà en place.

     

    • Une voie réservée sur l’A10 pour le co voiturage (3 personnes) et les transports en communs.

    Sur l’A10 notamment, comme sur le réseau autoroutier francilien, la mise en place d’une voie réservée pour le covoiturage et les transports en commun répondrait à une partie de la problématique des déplacements routiers dans le secteur. Ce projet, qui utilise déjà expérimentalement la bande d’arrêt d’urgence aujourd’hui, est en phase pré opérationnelle dans les cartons de la région.

     

    • Un renforcement des Pistes Cyclables et des postes de rechargement de vélos électriques.

     

     

    3 – De nombreux avis réservés

     

    • Les experts du Cercle des Transports

    Ils ont repris dans leur récent rapport 7 une grande partie des arguments qui mettent en cause la nécessité immédiate du Grand Paris Express, au profit d’une amélioration des transports existants (RER B et C).

     

    • Le Rapport Auzannet, 2012

    Il est évident que les niveaux de trafic attendus ne justifient aucunement un métro lourd permettant une capacité de 44 000 voyageurs. La charge maximale du tronçon Versailles–Saclay–Orly est estimée à 4100 voyageurs à l’horizon 2025 et à 6000 en 2035. On peut lire p. 59 de ce rapport : « Afin d’en finir avec les incertitudes il apparaît maintenant souhaitable de faire un véritable choix en optant soit pour un métro léger (45 ou 60 m), un tramway ou un bus en site propre. »

     

    • Le Commissariat Général à l’Investissement, 2015

    «La rentabilité socio-économique classique de la ligne est négative. Cela est dû, en grande partie, à la faiblesse des gains de temps apportés par la liaison, estimés par le STIF à 5 minutes par passager.»

     

    Les principaux points faibles du projet sont:

    • Une relative faiblesse des gains de temps et un usage de l’infrastructure (taux de remplissage) fortement dépendant de la capacité de la zone de Saclay à rabattre la population vers les nouvelles gares de la ligne 18.
    • une estimation au plus juste des coûts d’investissement et d’exploitation alors qu’il existe des risques réels de conception (enfouissement sur un linéaire plus important que prévu, gare CEA), de travaux (aléas géotechniques, hydrogéologiques) et d’équipement (spécificités du matériel roulant)
    • une absence de rentabilité socio-économique de la ligne Aéroport d’Orly – Versailles-Chantiers, si l’on ne tient compte que des effets transports, encore plus marquée pour le tronçon prévu en 2ème phase entre Orsay-Gif et Versailles-Chantiers. Les bénéfices économiques de cette zone sont par ailleurs entachés d’incertitudes incontestables.

     

    Au final, l’avis du CGI est défavorable à la 2ème phase du projet (section Orsay-Gif – Versailles).

     

    • Le Syndicat des Transport en Ile de France (STIF),octobre 2015

     

    Le STIF souligne la faiblesse de la rentabilité économique du projet comparé aux autres projets du Nouveau Grand Paris déjà étudiés. Le trafic de la ligne 18 est limité: environ 100 000 voyageurs journaliers sont attendus en 2030 au regard d’un coût d’investissement de l’ordre 3 milliards d’euros

     

    • L’avis de l’Autorité de Sureté Nucléaire, 2015

    L’ASN considère que “compte tenu notamment de la présence de l’installation exploitée par Cis Bio international, l’arrêté annoncé par le CEA de ses réacteurs de recherche ne permet pas de garantir la future compatibilité des projets pris en compte par de CDT en lien avec la réalisation d’un pôle d’échange intermodal au Christ de Saclay (gare CEA St Aubinn parking relais de 1000 places au sud du Christe d Saclay, gare routière) avec les risques liés aux installations nucléaires.”

     

    • L’avis de la Cour des Comptes sur les transports franciliens, février 2016

    Indépendamment de la difficulté à financer tous ces projets, il existe une forte incertitude sur la capacité des opérateurs et de l’industrie à mener de front, et dans les délais actuellement envisagés, à la fois les chantiers de rénovation, de maintenance et de développement du réseau actuel.

    La priorité absolue doit être donnée à l’amélioration du réseau existant, dans la mesure où la performance de l’infrastructure et de certains matériels roulants n’est plus en adéquation avec l’importance du trafic constatée sur le réseau Transilien.

    La rapport public annuel de la Cour des Comptes de février 2016, rappelle en p.503 “Dans ces conditions, il est nécessaire de veiller à ce que la politique d’encouragement à l’usage des transports collectifs n’ait pas pour effet d’accroître le trafic sur les tronçons ferroviaires déjà saturés et de dégrader encore une qualité de service déjà considérée comme critique par les usagers, en particulier par les habitants les plus éloignés du cœur de l’agglomération. La Cour formule notamment, en conséquence les recommandations suivantes :

    • à l’État et à SNCF Réseau, de maintenir la priorité absolue donnée à l’entretien et à la maintenance du réseau Transilien (recommandation réitérée) ;
    • à l’État, de procéder à une hiérarchisation et à une sélection rigoureuse des projets d’infrastructures de transport envisagées dans les 10 à 15 prochaines années à l’aune des capacités financières, techniques et humaines mobilisables au cours de cette période.

     

    5 – En conclusion

    Les écologistes sont évidemment partisans des infrastructures de transport en commun. L’accord de 2011 entre la Région et l’Etat sur le projet de Grand Paris Express entérinait un accord global pour la création de nouvelles lignes à une seule exception : la ligne 18.  Cette ligne 18 est le maillon faible de l’ensemble du projet de transports franciliens. Son coût est élevé et son bilan socio-économique se révèle mauvais par rapport aux autres lignes. Ce projet persiste malgré toutes les alertes et remarques argumentées des organismes officiels (Rapport Auzannet, STIF, CGI, Cour des Comptes, ASN…) et des associations. Elle pose le problème de la priorité dans nos investissements. Pour toutes ces raisons Europe Ecologie Les Verts s’oppose à un métro pour la ligne 18 et demande l’étude de solutions alternatives.

     

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  5. Ligne 18 : Franc succès pour notre réunion publique

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    Cette réunion

    placée sous le signe de l’échange

    à tenu ses promesses.

     

    Pierre Serne, ancien Vice-Président aux transports de la région île de France, administrateur du STIF et Anne Launay, Conseillère Départementale de l’Essonne ont répondu aux questions de la salle sans langue de bois.

     

    Une présentation du projet de métro de la Société du Grand Paris (SGP) a été faite, puis les alternatives à la ligne 18 ont été présentées : modernisation du RER B, Arrivée du tram-train à la place du RER C, création de téléphériques plateau-vallée et vers la zone de Courtaboeuf, transformation de la ligne de bus en site propre (TCSP) en tram si nécessaire, prolongation de la future ligne 14 d’Orly jusqu’à Massy, aménagement d’une voie de co-voiturage sur l’A10, sans oublier les circulations douces.

    Le tram présente beaucoup d’avantages par rapport au métro : plus rapide à mettre en oeuvre, 5 fois moins cher, il offre une capacité qui va au delà des prévisions : Le T2 et le T3 à Paris transportent plus de 150 000 passagers/jour et la SGP prévoit 100 000 passagers/jour. En multipliant le nombre de gares (10 et peut-être 11) la ligne 18 a perdu son intérêt premier, la vitesse, pour se transformer en ligne de cabotage.

    L’enquête publique se finira le 26 avril.
    D’ici là, vous pouvez déposer un avis sur le site de l’enquête publique ici.

     

    Pour consulter notre argumentaire c’est ici

     

    Retrouver l’intégralité des débats sur les liens suivants :

     

     

     

     

     

     

  6. Ligne 18 : Notre contribution à l’enquête publique 🗺

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    L’enquête publique sur la ligne 18 du Grand Paris Express est en cours et se terminera le 26 avril 2016. Cette ligne de métro est destinée à desservir le cluster d’enseignement et de recherche du Plateau de Saclay. Ce projet coûteux et disproportionné est totalement inadapté aux besoins réels de mobilités et ne se justifiera financièrement, que par une urbanisation accrue du plateau.

    Nous vous proposons d’en discuter et de vous présenter d’autres solutions alternatives lors d’une réunion publique le 14 avril, 20h30, à Palaiseau.

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    Notre contribution à l’enquête :

     

    La ligne 18 :
    une mauvaise solution pour de vrais besoins !

     

    Un projet de transport surdimensionné ne répondant pas aux besoins et enjeux de ce territoire.

    Il ne présente aucune utilité ”publique“, au contraire. Surdimensionné il ne répond pas aux besoins et enjeux de ce territoire qui combine :

    • Un patrimoine agricole, naturel et paysager exceptionnel. Ce patrimoine est précieux pour la région et a été reconnu comme tel par le législateur (2300 hectares protégés par la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière).

    • Une recherche d’excellence qui a vocation à ensemencer le développement économique des zones de Courtaboeuf et de Massy autour de la gare TGV.

    • Des transports en commun nécessaires. Ces transports doivent être adaptés et dimensionnés aux besoins des salariés, des étudiants et des habitants.

    L’accord de 2011 entre la région et l’Etat sur le projet de Grand Paris Express entérinait un accord global pour la création de nouvelles lignes à une seule exception : la ligne 18. Cette ligne 18 est le maillon faible de l’ensemble du projet de transport francilien. Son coût est élevé et son bilan socioéconomique est mauvais par rapport aux autres lignes. Ce projet persiste dans l’erreur initiale malgré toutes les alertes et remarques argumentées des organismes officiels (STIF, CGI, ASN…) et des associations (trop nombreuses pour être toutes citées ici et dont nous saluons le travail).

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    Aujourd’hui, la voiture individuelle est vue comme le moyen le plus pratique d’accéder au plateau de saclay !

    L’asphyxie est là. N’attendons pas un métro surdimensionné qui arrivera trop tard. Une nouvelle offre de transport en commun est nécessaire !

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    D’autres solutions plus rapides à réaliser, moins pénalisantes pour l’environnement et moins chères sont possibles.

    Elles doivent s’appuyer sur le réseau existant desservant les vallées à proximité immédiate du plateau (aucun point du plateau n’est à plus de 3 km d’une gare existante). Un important effort financier de modernisation doit être effectué. Mobilisons l’argent où cela est utile et efficace.

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    Des Besoins réels de mobilité
    des salariés, étudiants, habitants du plateau

     

    Un besoin majoritaire de transports Sud-Nord

    Avec la ligne 18, la SGP fait comme si la majorité des usagers provenait de Paris ou de la petite couronne. Or, ce n’est le cas que d’un sur cinq, les quatre autres habitent à proximité du plateau, en grande majorité dans l’Essonne (70,1%).

    Demain, ces proportions évolueront sans doute, mais pas de façon considérable.

    La ligne 18 ne répond donc pas aux besoins.

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    Un Trafic faible pour un transport lourd qui sera mis en service trop tard

    Les évaluations du rapport Auzannet, globalement en accord avec celles du STIF, indiquent une charge maximale de 4 100 voyageurs à l’heure de pointe en 2025 et 6 000 en 2030.

    Si ces prévisions de trafic sont faibles sur Orly-Orsay elles le sont encore plus sur Orsay-Versailles. La partie Massy-Orsay ne dépasserait pas 4 900 voyageurs en 2030.

    On est loin des besoins correspondant à un métro automatique lourd qui offre une capacité 10 fois supérieure. De plus ces organismes officiels soulignent que ce métro arrivera très tard, bien après le déménagement des différents établissements prévus dans la frange Sud.

    Graph-Argumentaire-EELV-ligne18-BD-2

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    La Ligne 18 :
    une mauvaise réponse aux vrais besoins

     

    Dans son dossier d’enquête, la SGP a réévalué (surévalué) les prévisions de fréquentation, établies par le rapport Auzannet et le STIF, pour augmenter les bénéfices de son projet, en contradiction avec les avis de ces organismes officiels.

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    Un passage en viaduc invalidant sur la zone agricole

    Grâce aux écologistes d’EELV, la loi a créé une zone de protection naturelle agricole et forestière (ZPNAF), mais le projet de métro prévoit une intrusion forte, un passage en viaduc, de nature à rendre particulièrement difficile l’exploitation agricole à son voisinage par la perte d’hectares productifs.

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    Un bilan socio-économique négatif

    Le Commissariat Général à l’Investissement (CGI) a bien mis en évidence un bilan socio-économique très faible du projet de Ligne 18, par rapport aux autres lignes prévues, et a donné un avis négatif sur la partie Orsay-Versailles. «Si le programme complet est bien évalué et réalisé comme prévu, le tronçon étudié représente 12,7 % des investissements du Grand Paris Express et fournira à terme 5,5 % des avantages attendus du programme complet.»

    Compte tenu des dépassements de coûts observés par la Cour des Comptes dans ce genre de projet, ce n’est pas 3 milliards d’euros mais 5 milliards qu’il faudra trouver pour financer la ligne.

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    Une gare à Saclay incompatible avec la sûreté nucléaire

    La gare de Saclay ne peut pas être construite dans la zone non aedificandi autour des installations nucléaires du site du CEA et de Cisbio à Saclay. C’est la conclusion officielle de l’autorité de Sureté Nucléaire (ASN).

    Aussi, pour évacuer la question, la gare du CEA-Saclay ne figure pas dans l’enquête publique !

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    Des solutions alternatives sobres,
    plus rapides à mettre en place et moins coûteuses

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    Il faut répondre de façon adaptée aux besoins de mobilités, cela nécessite une vision globale des interconnexions entre les différents types de transports. Ce n’est pas la logique retenue par la loi du Grand Paris, qui a mandaté la SGP pour la création d’un métro sans tenir compte de l’existant. La priorité absolue doit être donnée à l’amélioration du réseau lourd existant (RER), sur lequel s’appuieront des systèmes plus légers, peu coûteux et correspondant aux besoins réels.

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    Le Prolongement de la ligne 14 d’Orly à Massy

    Limitation de la ligne 18 à un prolongement de la ligne 14 d’Orly jusqu’à la gare intermodale de Massy Palaiseau (TGV, RER B, TCSP, RER C). Les terrains autour du pôle multimodal doivent permettre l’intégration des remisages des wagons, ce qui n’est pas le cas à Orsay ou Saclay.

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    Le Transport en Commun en Site Propre (TCSP) transformé en tramway

    Le TCSP existant du pôle de Massy à Saclay doit commencer son exploitation fin 2016, il est transformable, si nécessaire, en tramway à partir du pôle de Massy. Il constitue une solution immédiate et adaptable lorsque les besoins dépasseront 1 500 voyageurs/h aux heures de pointe entre Massy et Orsay. Le tramway est optimal en termes de trafic et il est moins cher. Les tramways existants et en réalisation en Ile de France (T2,T3, T6, T7) permettent d’atteindre des trafics jusqu’à 100 000 voyageurs/jour.

    ChiffresTram

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    Le Tram-train Massy-Versailles-St-Quentin

    L’adaptation prévue du RER C Massy Versailles Chantier en Tramtrain permettra le même temps de transport entre Massy et Versailles que la ligne 18 initialement prévue ; une extension vers Saint- Quentin peut être avantageusement étudiée.

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    La Création de téléphériques entre Courtaboeuf -les Ulis et le Guichet – TCS P Orsay

    Le téléphérique est un type de transport moins coûteux et de bonne capacité (6 000 voyageurs/heure). Il permettra, à partir de la gare RER du Guichet, de desservir la frange Sud du Plateau et la zone de Courtaboeuf. Cela offira une liaison entre la zone universitaire et la zone économique d’activité. Une étude doit être initiée par la Communauté Paris Saclay.

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    La Continuation de la modernisation du RER B

    La Modernisation du RER B doit se poursuivre impérativement en matière de confort, régularité et performance. Les efforts financiers important répondront ainsi à un besoin fort et actuel des usagers de cette ligne. Un arrêt permanent à la gare du Guichet est à prévoir pour s’interconnecter avec le transport par téléphérique urbain.

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    Un TCSP les Ulis RER B

    Un TCSP en site propre entre le centre des Ulis et la gare de Massy permettrait de compléter le dispositif.

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    Une Voie réservée sur l’A10 pour le covoiturage et les transports en communs

    Sur l’A10 notamment, comme sur le réseau autoroutier francilien, la mise en place d’une voie réservée pour le covoiturage et les transports en commun répondrait à une partie de la problématique des déplacements routiers dans le secteur.

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    Un Renforcement des Pistes Cyclables et des postes de rechargement de vélos électriques.

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    Ils emettent
    des doutes sur ce projet

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    Protocole d’accord État-Ré gion de 2011 Grand Paris Express

    Point de désaccord : L’État et la Région prennent respectivement acte de leur désaccord sur les principes de développement et de desserte du Plateau de Saclay.

    Pour l’État : «La desserte du Plateau de Saclay dans les conditions prévues par la loi relative au Grand Paris de façon à relier ce territoire à Paris en moins de 30 minutes et à Roissy en moins de 50 minutes constitue une priorité, dans la perspective du développement maîtrisé du pôle d’excellence et de l’ensemble du Plateau de Saclay. Cette desserte doit être assurée au travers de la réalisation d’un métro automatique opérationnel dès 2020.»

    Pour la Région : «La desserte du Plateau de Saclay appelle une réponse réaliste et équilibrée par la création d’un bus à haut niveau de service sur le plateau dont certaines sections sont déjà mises en service, qui pourra évoluer par la suite vers un tramway. Ces projets du Plan de mobilisation offrent des connexions efficaces avec le réseau métropolitain et les pôles de Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Massy et Orly. Cette solution correspond aux perspectives de développement secteur.»

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    Rapport Auzannet, 2012

    Il est évident que les niveaux de trafic attendus ne justifient aucunement un métro lourd permettant une capacité de 44 000 voyageurs. La charge maximale du tronçon Versailles-Saclay-Orly est estimée à 4 100 voyageurs à l’horizon 2025 et à 6 000 en 2035.

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    Commissariat Général à l’Investissement, 2015

    «La rentabilité socio-économique classique de la ligne est négative. Cela est dû, en grande partie, à la faiblesse des gains de temps apportés par la liaison, estimés par le STIF à 5 minutes par passager.»

    Les principaux points faibles du projet :

    • Une relative faiblesse des gains de temps et un usage de l’infrastructure (taux de remplissage) fortement dépendant de la capacité de la zone de Saclay à rabattre la population vers les nouvelles gares de la ligne 18.

    • une estimation au plus juste des coûts d’investissement et d’exploitation alors qu’il existe des risques réels de conception (enfouissement sur un linéaire plus important que prévu, gare CEA), de travaux (aléas géotechniques, hydrogéologiques) et d’équipement (spécificités du matériel roulant)

    • une absence de rentabilité socio-économique de la ligne Aéroport d’Orly – Versailles-Chantiers, si l’on ne tient compte que des effets transports, encore plus marquée pour le tronçon prévu en 2ème phase entre Orsay-Gif et Versailles-Chantiers. Les bénéfices économiques de cette zone sont par ailleurs entachés d’incertitudes incontestables.

    Au final, l’avis du CGI est défavorable à la 2ème phase du projet (section Orsay-Gif – Versailles).

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    Syndicat des Transport en Ile de France (STIF), octobre 2015

    Le STIF souligne la faiblesse de la rentabilité économique du projet comparé aux autres projets du Nouveau Grand Paris déjà étudiés. Le trafic de la ligne 18 est limité, environ 100 000 voyageurs journaliers sont attendus en 2030 au regard d’un coût d’investissement de l’ordre 3 milliards d’euros.

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    AVIS de l’Autorité de Sureté Nucléaire, 2015

    «La présence de CIS Bio international ne permet de garantir la future compatibilité de la gare du CEA -St Aubin avec les risques liés aux installations nucléaires.»

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    Avis de la Cour des Comptes sur les transports franciliens, février 2016

    Indépendamment de la difficulté à financer tous ces projets, il existe une forte incertitude sur la capacité des opérateurs et de l’industrie à mener de front, et dans les délais actuellement envisagés, à la fois les chantiers de rénovation, de maintenance et de développement du réseau actuel.

    La priorité absolue doit être donnée à l’amélioration du réseau existant, dans la mesure où la performance de l’infrastructure et de certains matériels roulants n’est plus en adéquation avec l’importance du trafic constatée sur le réseau Transilien.

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    Participez à l’enquête

    Vous pouvez consulter le dossier d’enquête ici et déposer votre contribution en cliquant sur la rubrique « déposez votre avis en ligne.

     

  7. Répondre rapidement aux besoins de mobilité sur le Plateau de Saclay !

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    Pour la Société du Grand Paris,

    la solution est un métro lourd (ligne 18)

    du même type que la ligne 14 à Paris.

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    Le projet est pharaonique : plus de 3 milliards d’€, 35 km d’infrastructures nouvelles, une ligne souterraine d’Orly à Palaiseau puis aérienne jusqu’à Satory. Or, cette ligne ne répondrait aux besoins que de 1 % de la population qui abandonnerait sa voiture pour un transport en commun.

    Ce moyen de transport lourd ne se justifie pas. Il relève d’une conception d’aménagement du territoire éculée, nocive pour la qualité de vie et dangereuse pour le devenir des terres agricoles ! De plus, dans le meilleur des cas, ce métro arriverait une douzaine d’années en retard par rapport à l’implantation des Établis-sements d’enseignement et de recherche. Il faut donc élaborer une solution plus rapide, moins coûteuse à réaliser et plus adaptée aux besoins réels.

    Nous préconisons de mettre en place un réseau léger qui combine des transports terrestres en site propre (bus, vélo, tram) et des liaisons téléphériques entre le plateau et un RER nécessairement modernisé. La rénovation des lignes RER est prioritaire et incontournable pour fluidifier un trafic accru de passagers entre Paris et Palaiseau/Saclay, trafic que la ligne 18 ne soulagerait que très marginalement. Combinée à des bus/trams en site propre, l’utilisation de téléphériques urbains – capables d’atteindre des débits de 6 000 passagers/heure dans chaque sens – permettrait de transporter des flux de passagers importants. C’est le moyen le mieux adapté pour franchir rapidement les pentes abruptes entre la vallée (stations RER) et le plateau, et pour relier entre eux les principaux sites du plateau.

    Des services de navettes gratuites ont déjà été mis en place dans les communes de Jouy-en-Josas, Massy, Longjumeau. Ce type d’offre a vocation à assurer la desserte fine du plateau. Aux heures creuses, elle pourrait fonctionner à la demande.

    Il est également crucial de développer les circulations douces de proximité pour lesquelles le plateau offre un potentiel important, en particulier sur les chemins qui longent les rigoles.

    Par rapport à une desserte par métro, un tel réseau serait bien plus rapide à réaliser, dix fois moins coûteux, en investissement comme en exploitation, infiniment moins perturbant pour les personnes (vibrations, rayonnements électromagnétiques) et notre environnement, et préserverait quasi-intégralement l’activité agricole.

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    ChiffresClésTelepheriques

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