Archives de : Anne Launay

  1. La Communauté Paris-Saclay : les enjeux et les propositions d’EELV

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    La communauté Paris-Saclay est née le 1er janvier 2016

    de la fusion de la Communauté d’Agglomération

    du Plateau de Saclay (CAPS) et de la Communauté

    d’Agglomération Europe Essonne (CAEE).

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    La carpe et le lapin

    Cette union est en quelque sorte l’alliance de “la carpe et du lapin”. En effet d’un côté la CAPS, avec des équipements collectifs communs (piscine, salle des fêtes), des projets (Conservatoire Intercommunal à Orsay, Très-Haut-Débit), une fiscalité propre, le transfert de nombreuses compétences (voieries, médiathèques, école de musique). De l’autre la CAEE, une agglomération de 14 communes, dont la seule action était de redistribuer aux villes les ressources financières.

    Le premier travail de cette nouvelle communauté va donc être d’élaborer un projet commun pour ce territoire, un projet  qui devra refléter la politique à mener et les investissements des vingt prochaines années. Il se doit de répondre à une vision d’avenir pour l’agglomération, de fixer des perspectives mais aussi de répondre aux besoins de proximité.

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    Un impératif : construire un projet commun

    Pour EELV une agglomération ce n’est pas une juxtaposition de projets communaux, c’est avant tout une communauté de projets, des projets et des équipements partagés.

    Nous défendons des collectivités de plein pouvoir, un territoire de plein exercice.
    Il ne s’agit pas de se laisser porter par des grosses entreprises ou des syndicats puissants dont le discours rassure les élus.

    L’agglomération c’est l’échelon qui permet aux communes le contrôle de nos compétences telles que l’eau potable, l’électricité et l’accès à l’énergie, le traitement des ordures ménagères… il faut s’organiser en ce sens et s’en donner les moyens.

    L’agglomération c’est l’échelon qui permet l’innovation en matière de mobilités, l’application de la transition énergétique, la préservation de la biodiversité, la production d’énergies renouvelables.

    L’agglomération c’est l’échelon qui assure l’égalité d’accès des habitants d’un même bassin de vie aux services publics, l’égalité des services et des coûts.

    Les collectivités territoriales ont un rôle fondamental à jouer pour atteindre les objectifs ambitieux de la COP21 et si l’on veut retenir la leçon des élections régionales, il est majeur pour notre démocratie de donner à nouveau l’envie de citoyenneté. Le projet de territoire pour la Communauté Paris-Saclay est notre projet de vie commune qui doit s’élaborer avec la population.

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    Eélu-es ÉCOLOGISTES : NOTRE ENGAGEMENT

    La communauté Paris Saclay doit devenir un modèle pour ré-enchanter la politique, en
    ayant des actions volontaires pour la transformation sociale, écologique, écono-mique, pour que le vivre ensemble  soit une réalité de la vie quotidienne des habitants à travers l’agriculture, la culture, l’habitat, les mobilités, la démocratie, la santé… C’est l’engagement des 3 élus EELV au sein de la Communauté Paris Saclay mais aussi bien au-delà !

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  2. ZAC Vilgénis : pourquoi sacrifier un espace naturel pour des intérêts privés ?

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    Un projet de ZAC est en cours sur le parc de Vilgénis. La partie nord (vers la Bièvre) est classée en Espace Naturel Remarquable. Celui-ci sera cédé par Air France pour 1 euro symbolique au Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la Vallée de la Bièvre (SIAVB) et l’accès en sera rendu public en partie. Il est dommage que cet espace n’ait pas été inscrit au recensement des Espaces Naturels Sensibles comme nous l’avions proposé en 2010 et 2011. 

    La partie sud doit être construite avec 1 000 logements annoncés. Pour rappel, c’est l’équivalent de plus de la moitié de ce qui a été construit dans le quartier Vilmorin !

    Par ailleurs, une rue traversante est prévue entre la rue Jean Zay et la caserne de pompiers. Cette nouvelle route va accroitre le trafic routier en déroutant une partie de la circulation des RD 120 et RD 60 dans le quartier Villaine, qui était en partie épargné actuellement, et dans le nouveau quartier, considéré comme un « éco-quartier ». Bonjour la cohérence.

    Comme le dit le Maire, la gare de tram-train au Pileu ne sera pas construite avant 2022 …voire plus tard encore ! D’ici là, nous ne pourrons que constater la détresse des habitants relégués dans des secteurs non desservis par les transports. Ça n’est pas cette démarche qui amenera les gens à ne plus utiliser leur voiture.

    Les constructions sont prévues jusqu’à R+6. Les immeubles les plus hauts au nord  de la ZAC, le long de l’Espace Naturel. Une magnifique barre d’immeubles qui barrera la vue vers l’espace vert, mais des appartements qui se vendront très chers, au bénéfice des promoteurs. Sympa la ballade dans la verdure pour le commun des Massicois !

    Nous nous interrogeons sur le degré d’urgence de ce projet de ZAC. La mairie avait signé une convention avec l’Établissement Public Foncier (EPF) afin de geler la vente par Air France et d’éviter la spéculation en basant le prix du foncier sur l’estimation des domaines. Rien n’empêche de prolonger cette convention pour éviter une envolée des prix.  La temporisation sur ce site permettrait de construire après que les équipements, notamment les transports, soient en place. Cela serait nouveau à Massy et cela éviterait la surcharge des transports existants.

    Cette ZAC ne revêtait aucun degré d’urgence et risque d’entrainer un gaspillage d’argent public.  Elle participe à l’emballement immobilier sur notre ville.  Il faut stopper ce projet inutile qui ne sera réalisé qu’au bénéfice d’une entreprise privée et de promoteurs, pas à celui des Massicois.

    Notre proposition :

    Un gel de cette ZAC pour mettre en place une vraie concertation impliquant les Massicois et les habitants des communes impactées (Igny, Verrières, Palaiseau).

  3. PLU : Laissons respirer les Massicois

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    Le processus de révision du PLU a débuté en 2014 et doit aboutir en juin 2016. Vous allez pouvoir vous exprimer lors de l’enquête publique qui va bientôt commencer.

    N’hésitez pas à aller noter vos remarques en mairie.

    En Conseil Municipal, nous nous sommes opposés aux premiers documents présentés. Alors que Massy s’est déjà fortement urbanisée depuis 25 ans, ce projet continue dans le même sens (Vilgénis, Atlantis, Franciades, Grand Ensemble…). Si la densification urbaine se conçoit, elle doit se faire en laissant plus d’espace entre les constructions, en minéralisant moins, en faisant la place aux circulations douces, en mettant en œuvre une vraie mixité
    sociale, en innovant et anticipant sur les services et équipements communs
    (sociaux, sportifs et culturels) et en développant le commerce de proximité.

    Nous avons trop de projets immobiliers en cours à Massy. Une pause
    serait nécessaire pour faire le point sur les équipements, les transports et la qualité de vie des habitants et pour évaluer les résultats des programmes en cours.

  4. La raison l’emporte :
    avis défavorable de la commission d’enquête sur le Contrat de Développement Territorial (CDT), projet démesuré et dépassé pour le Plateau de Saclay.

     

     

    Europe Ecologie Les Verts se félicite d’avoir été écouté !

    La commission d’enquête publique vient de délivrer un avis défavorable sur le projet de contrat de Développement Territorial (CDT) Paris- Saclay Territoire Sud. Il s’agit d’une première en Ile de France !

    La commission d’enquête reconnaît ainsi que le projet dessiné par l’Etablissement Public Paris-Saclay sous contrôle de l’Etat n’est pas un projet adapté au territoire concerné.

    La commission relève le manque de concertation, que les élus écologistes ont dénoncé à plusieurs reprises, que ce soit au Conseil régional d’Ile de France, au Conseil départemental de l’Essonne, à la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay et dans les communes concernées.

    La commission relève ensuite que le projet de 2013 a été modifié substantiellement par l’assemblée communautaire résultant des élections municipales et donc que son « équilibre général » en est modifié. En conséquence logique, elle prononce un avis défavorable.

    Depuis des années, EELV plaide pour un aménagement du territoire conçu en lien avec les besoins réels de la population, notamment en termes d’emplois et de logements, et non en fonction des fantasmes d’un « cluster scientifique mondial ».

    Cet avis défavorable conforte nos critiques sur la démesure du projet, élaboré sous Nicolas Sarkozy et poursuivi par l’actuel gouvernement.

    Pour les écologistes, il est temps que l’aménagement du secteur concerné revienne entre les mains des collectivités territoriales et qu’il soit mis fin à l’Opération d’intérêt National.

    Les écologistes se félicitent de ce que les outils de consultation du public, bien qu’encore imparfaits, aient permis d’apporter des éléments critiques aux projets trop souvent technocratiques et dont l’utilité n’est pas démontrée, loin s’en faut ! EELV remercie les associations et les particuliers qui se sont mobilisés contre ce projet insensé.

    Les écologistes demandent que ce dossier soit revu en tenant compte de la préservation des espaces naturels et agricoles, des ressources naturelles, de la viabilité à terme du fonctionnement de l’agriculture notamment par la limitation des coupures routières, de l’amélioration des transports en commun existants avec la réalisation rapide des TCSP Massy-Saint Quentin et Les Ulis-Vélizy sur la RN 118. Le projet doit se limiter sur la construction de logements sur le Plateau et densifier le tissu urbain existant.

  5. Un métro est-il nécessaire sur le Plateau de Saclay ?

     

     

     

    Pour les écologistes, l’important n’est pas d’enterrer la ligne 18 du métro, mais de savoir si un métro est nécessaire sur le plateau de Saclay.

     

    Enterrer la ligne 18 du métro peut sembler être la bonne solution : pas d’emprises sur les terres agricoles, cadre vie inchangé, transport en commun efficace. Mais les écologistes pointent du doigt les risques : « Surdimensionné par rapport aux besoins réels (100 000 passagers/jour), un métro souterrain pourrait à terme, contribuer à l’urbanisation du plateau… le Schéma Directeur Régional d’Île-de-France imposant la densification autour des gares ».

    Pour autant, les écologistes ne soutiennent pas le projet porté par l’Etablissement Public Paris-Saclay. L’EPPS prévoit le doublement de la RD36 avant la mise en service d’un métro automatique léger sur pilotis. L’ombre portée de l’ouvrage créera de nouvelles zones incultivables, sans compter que cette construction haute d’une quinzaine de mètres défigurera le plateau et le Parc Naturel Régional de la haute vallée de Chevreuse. Enfin, favoriser le transport routier est une aberration alors que la France doit diminuer ses émissions de carbone !

    Pour Europe-Ecologie-Les-Verts, les transports en commun doivent être en service dès l’arrivée des entreprises, et des nouveaux habitants. Pour répondre aux futurs besoins de déplacements, ils préconisent un tram, moins cher, plus petit (7 000 passagers/heure), il ne favorisera pas l’expansion de l’urbanisation sur le plateau. Des efforts doivent être faits pour la rénovation et l’augmentation des rotations du RER B. La création de liaisons Vallées/Plateaux (navettes, téléphériques), la prolongation du TCSP et le soutien aux modes de circulation alternatifs comme le covoiturage éviteront le doublement de la RD36. L’arrivée du nouveau tram-train entre Massy et Versailles (l’actuel RER C) complétera le dispositif à l’horizon 2020.

    Depuis 2008 et la loi du Grand Paris, les écologistes n’ont de cesse de défendre les terres agricoles du plateau de Saclay en limitant l’impact du cluster Paris-Saclay (préservation d’au minimum 2300 hectares de terres agricoles).

     

     

  6. Idris Djouadi, candidat à l’élection départementale pour le canton des Ulis

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    Idris DJOUADI

    Cadre dans le secteur privé.

    Je suis Essonnien, marié et père de 3 enfants, issu d’une famille d’apiculteurs et d’agriculteurs depuis plusieurs générations. Je reste très attaché au respect de l’environnement naturel indispensable pour la préservation de la biodiversité; d’où mon engagement au sein d’Europe Ecologie Les Verts.

    Après des études en psychologie à l’Université de Paris, je me suis spécialisé dans l’analyse de situations psycho-éducatives. j’ai débuté mon parcours professionnel comme intervenant auprès d’enfants en difficultés d’apprentissage dans les milieux scolaires et périscolaires sur la ville des Ulis; et en charge du suivi de personnes en situation précaire dans les résidences sociales. Responsable du secteur enfance et des « actions Jeunesse » sur la ville de Massy, puis directeur de centres socio-culturels. Avant d’entamer un parcours au service des élu-e-s et des collectivités territoriales.

    Ma candidature EELV pour les éléctions départementales 2015, consitue pour moi une mise en adéquation de mon engagement de militant écologiste avec mon parcours professionnel.

    Notre projet est de bâtir ensemble l’avenir de notre canton par des actions concrétes et durables en harmonie avec la richesse de notre territoire, dont je connais les problématiques, l’histoire ainsi que les enjeux.

    Dans notre département les inégalités sociales se creusent d’avantage et la lutte contre le chômage massif est une de mes priorités, qui va de pair avec notre combat pour une véritable transition énergétique, économqiue et sociale.

    Promouvoir ainsi un réel Vivre-Ensemble tant à l’échelle du conton qu’à l’échelle départementale.

    Je souhaite développer avec l’ensemble des citoyens de notre conton l’égalité de traitement entre les zones urbaines et les zones rurales qui sont trop souvent désavantagées.

    Je suis persuadé qu’ensemble nous pourrons investir chaque action sur notre territoire à travers nos valeurs et une identité commune.

    Bien sincèrement,

    Amitiés Ecologistes.

    Idris DJOUADI

    idrisdjouadi@yahoo.fr

  7. Anne LAUNAY, candidate à l’élection départementale pour le canton de Palaiseau

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    Anne LAUNAY

    50 ans, Ignissoise, mariée, mère de deux enfants et grand-mère d’une petite fille, je suis directrice de création dans une agence de communication.

    Impliquée dans la vie locale et sociale, j’ai été déléguée de parents d’élèves et déléguée du personnel.

    Écologiste depuis toujours, je me suis mobilisée contre la construction de la centrale nucléaire de Civaux, puis contre la culture des OGM en plein champs, l’aéroport de Notre-Dame des Landes, les gaz de Schiste… Fidèle à mes convictions, Je me présente aujourd’hui aux élections départementales pour le canton de Palaiseau.

    Être écologiste c’est avant tout être humaniste, c’est protéger la qualité de vie de tous, aujourd’hui, et pour demain. La transition écologique, sociale et économique, passe par la mise en place de solutions locales. Économie sociale et solidaire, économies circulaires, agriculture bio de proximité, recherche et innovation, énergie renouvelable, rénovation thermique de l’habitat, lutte contre la précarité énergétique, transports collectifs, prévention, éducation, tissus associatif, démocratie participative, solidarités avec les plus fragiles, sont autant de clés pour y parvenir.

    anne.launay@essonne2015.fr

    Affiche du canton de Palaiseau

    Affiche du canton de Palaiseau

     

     

     

    Tract « Bilan » pour le canton de Palaiseau

  8. Céline RAMSTEIN, candidate à l’élection départementale pour le canton de Gif-sur-Yvette


    Céline RAMSTEIN

     

    Essonnienne depuis 25 ans, j’ai grandi à Bures-sur-Yvette. J’ai depuis toujours à cœur les enjeux environnementaux et sociaux, qui ont guidé mes choix et mon parcours.

    Après avoir été missionnée sur ces questions à l’Ambassade de France aux États-Unis, je travaille aujourd’hui pour la conférence mondiale sur le climat.

    Je m’engage pour ces élections départementales car je suis persuadée que l’écologie, et une politique menée de façon éthique, participative et transparente, peuvent apporter des solutions concrètes pour améliorer notre qualité de vie et nos perspectives d’avenir.

    En matière d’emploi, d’éducation, de logement ou encore de transports collectifs, la majorité départementale continuera à mener des actions utiles et innovantes pour notre avenir.

    site : http://www.gif-essonne2015.fr

    email : celine@gif-essonne2015.fr

    Affiche du canton de Gif-sur-Yvette

    Affiche du canton de Gif-sur-Yvette

     

     

    Tract « Bilan » pour le canton de Gif-sur-Yvette

     

     

     

     

     

     

  9. Contribution à l’enquête publique sur le Contrat de Développement Territorial (CDT) « Saclay territoire sud »


    Le groupe local EELV 3V2P rassemble les adhérents des villes de la Communauté d’agglomération du Plateau de Saclay.
    Il compte des élus dans plusieurs communes et au Conseil communautaire.

     

     

     

    En premier lieu, nous condamnons la dérive observée qui a conduit en peu de temps à transformer un projet scientifique et technologique en édification d’une « ville nouvelle » de quelque 40 000 habitants sur la frange sud du plateau, impliquant des mouvements de population de l’ordre de 100 000 personnes quotidiennes et compromettant, malgré les précautions sur le papier, l’avenir agricole de cette zone remarquablement située et tenue pour une des plus riches du pays.

     

    Sur le dossier lui-même et la présente enquête, nous tenons à formuler les observations suivantes :

    • Le projet soumis à la consultation a été élaboré hâtivement et dans la plus grande discrétion d’un « comité de pilotage » constitué, autour du préfet de région, par 7 maires volontaires et le président de la communauté d’agglomération. Après quelques semaines de travail il a été validé (2 septembre 2013) par ces seules 9 personnes, sans la moindre consultation des conseils municipaux et du conseil communautaire en principe concernés. Un conseil municipal (Palaiseau) et le conseil communautaire n’ont été saisis qu’à la veille de l’enquête (12 et 13 novembre 2014) …sur des amendements à apporter à un document qu’ils n’avaient pas eu à connaître.

    • L’enquête paraît bien tardive, en ce qu’elle demande d’abord au public d’entériner des programmes déjà arrêtés, et des travaux bien engagés, dans le cadre de l’opération d’intérêt national, le campus-cluster urbain de la frange sud du plateau. Désignés comme « fondamentaux » du projet, ils ne semblent plus être susceptibles de la moindre discussion. Que le public se prononce favorablement ou pas ne devrait rien y changer. On notera que nombre de ces opérations conditionnant l’ensemble du projet échappent à la compétence des signataires et que des réalisations considérées comme majeures dépendent d’autorités non signataires (ligne 18 du GPE par exemple).

    • le dossier sur lequel nous sommes invités à nous prononcer, dans sa version validée (le 2 septembre 2013)par le Comité de pilotage, est très loin de répondre aux exigences de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris (modifiée) et du décret 2011-724 du 24 juin 2011* définissant les Contrats de Développement Territorial. La plupart des actions listées n’est que déclaration d’intention n’indiquant pas toujours précisément les porteurs de projet, le calendrier, l’évaluation quantitative, les conditions générales de financement, de répartition des charges entre parties.

    Il a vainement été demandé que le dossier soit complété avant mise à l’enquête afin que le public puisse se prononcer en toute connaissance de cause. L’Autorité environnementale (11 décembre 2013), faisant référence à l’article 6** du décret, avait également souhaité une annexe financière. La réponse apportée (pièce 4c du dossier en date du 2 novembre 2014 et le tableau récapitulatif qui l’accompagne), ne satisfait que très imparfaitement à cette exigence élémentaire.

    Il est pratiquement impossible, dans la plupart des cas d’apprécier les efforts respectifs des uns et des autres et de se prononcer sur la faisabilité des projets.

     

    • *Article 4
      Le troisième titre indique les principales caractéristiques des actions, opérations d’aménagement et projets d’infrastructures nécessaires à la mise en oeuvre des objectifs du contrat de développement territorial, lesquelles sont :
      – les emplacements ou périmètres envisagés;
      – la mention du maître d’ouvrage;
      – le calendrier optimal des étapes de leur élaboration et de leur réalisation;
      – l’évaluation de leur coût;
      – les conditions générales de leur financement, qui comportent le montant ou la part des engagements prévisionnels des parties au contrat et l’évaluation des financements attendus des participations et excédents prévus au II de l’article 21 de la loi 2010-597 du 3 juin 2010 susvisée qui pourront y être affectés.
    • **Article 6
      Les annexes au contrat comportent le diagnostic spécifique prévu au II de l’article 21 de la loi 2010-597 du 3 juin 2010 et des tableaux récapitulatifs des engagements des parties par programme, projet ou opération.

     

    • le dossier qui a plus d’un an, n’est plus à jour parce qu’entre temps se sont déroulées des élections municipales qui ont mis en place de nouvelles équipes et conduit à de nouvelles demandes ou à des remises en cause qui devraient revêtir un caractère substantiel (un juge pourra le cas échéant le confirmer). Le dossier n’en fait pas état. Ces demandes apparaîtront probablement au cours de l’enquête et pourraient être retenues et proposées pour le document final. Le public n’en aura certainement pas connaissance en temps utile.

    • Enfin, et pour couronner cette montagne d’incertitudes et d’imprécisions, la plus grande perplexité concerne la portée exacte de ce « contrat » et la nature des engagements souscrits par les signataires. Par voie de conséquence, la pertinence de la présente consultation est elle-même en question.
    Plus qu’incertaine est, depuis l’adoption de la loi de 2010 et dans le cas présent en particulier, l’utilisation de la notion de « contrat ». La pièce 8 (cadre juridique) révèle un certain embarras des rédacteurs. La nouveauté (de la loi du Grand Paris) est que le CDT y est défini comme : « un document contractuel ». S’’il n’est pas directement opposable aux documents d’urbanisme, néanmoins, en raison de sa nature « sui generis », de « son contenu et de sa valeur juridique complexe », il entretient des rapports très étroits avec ceux-ci.
    On est alors très surpris de lire l’interprétation préfectorale en réponse (29 octobre) à un collectif d’associations. « Les CDT n’ont pas vocation à constituer des documents de contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités partenaires. » Le CDT ne créé pas de droit particulier, chaque CDT est conçu comme un document évolutif, les projets pourront être précisés au fur et à mesure de leur avancement…
    On a peine à croire que la loi aurait introduit dans notre ordre juridique la catégorie de contrat n’obligeant à rien ni personne.

     

    Dans de telles conditions, que peut valoir l’avis du public

     

     

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