Archives de : Anne Launay

  1. Avis du groupe local sur l’enquête sur la loi sur l’eau sur la ZAC du Moulon

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    Enquête publique préalable
    à l’autorisation de réaliser les travaux,
    au titre de la loi sur l’eau
    et les milieux aquatiques,
    de la Zone d’Aménagement Concerté
    du projet urbain du Moulon
    sur les communes de Gif-sur-Yvette,
    Orsay et Saint-Aubin. 
    Avis du groupe Local
    Europe Ecologie les Verts,
    3 vallées – 2 plateaux.

     


    Introduction 

    L’Opération d’Intérêt National (OIN) sur le plateau de Saclay est née de la volonté du gouvernement Sarkozy de « faire quelque chose pour la croissance française ». Nous avons toujours été sceptique sur l’opportunité de lancer une OIN sur cette partie de territoire, le Plateau de Saclay, parce qu’il est constitué des terres les plus fertiles de France nécessaires à l’agriculture.  Certes il peut être utile aux universités de se regrouper pour être plus visibles sur la scène internationale, mais à l’heure d’internet et des réseaux sociaux, était-il vraiment utile de compter sur le regroupement physiques des écoles dans ce qui s’appelle aujourd’hui le projet de campus Paris-Saclay ? EELV considère que les crédits qui seront alloués à la création de nouveaux bâtiments auraient pu être consacrés à la requalification  de l’existant et surtout à la recherche elle-même. Nul doute néanmoins que les écoles (Centrale, ENS) qui vont déménager réaliseront une opération immobilière juteuse au grand dam des personnels et des étudiants  qui vont devoir quitter le centre de Paris ou la proche banlieue pour venir étudier dans un environnement  certes agréable, mais il faut bien le dire, mal équipé pour recevoir des dizaines de milliers de personnes chaque jour.

    Néanmoins, constatant que ce projet couteux a été soutenu par les deux derniers gouvernements au nom du retour à la croissance, nous avons obtenu des pouvoirs publics la préservation de 2300 ha de terres agricoles sur le plateau de Saclay enfin sanctuarisées par  le décret du 27/12/2013.

    L’implantation d’un campus de niveau international sur le plateau de Saclay et d’un nombre important de logements, de logements étudiants, de commerces et autres infra-structures associées va nécessairement transformer le cadre de vie actuel et cela aura des impacts non négligeables sur la vie des habitants des villes environnantes.

    Ce que demande EELV, c’est que l’objectif d’exemplarité environnementale  du projet urbain du Moulon se traduise effectivement dans les faits. Nos élus seront particulièrement vigilants pour  que l’Etat, maitre d’ouvrage de ce projet, ne revoie pas ses objectifs à la baisse avec le risque de mettre les municipalités et collectivités locales concernées devant le fait accompli.

     

     

    Les grands principes que nous attendons de l’Etat sont les suivants :

    • Des constructions résolument à l’état de l’art en matière de qualité environnementale.
    • Une architecture respectueuse de l’environnement naturel en particulier en ce qui concerne la hauteur maximum des bâtiments.
    • Des infrastructures de transport  ne mettant pas en péril la vocation agricole des 2300 ha de la ZPNAF.
    • Un projet qui doit avoir un impact positif ou au minimum pas d’impact négatif sur la gestion des ressources en eaux et sur les milieux aquatiques en particulier en ce qui concerne les problématiques d’eaux pluviales, assainissement, risque d’inondation dans les vallées, eau potable, impact sur la faune et la flore.

     

    Commentaire général sur le rapport

    Arrivé au terme de l’épreuve des 198 pages, le lecteur est bien en peine d’identifier les ouvrages faisant l’objet de la demande d’autorisation, leur nature, leur localisation, leur calendrier de réalisation et leur financement. C’est pourtant la raison d’être de l’enquête publique qui doit autoriser la construction d’ouvrages identifiés. Nous demandons que les projets soient précisés, avec un descriptif technique qui démontre comment les contraintes découlant du respect de la loi sur l’eau sont mises en œuvres.

    Le document soumis à notre examen consacre une large place au rappel des ambitions du Campus urbain de la frange sud du plateau de Saclay. Les grandes lignes commencent à en être bien connues mais les détails des réalisations restent souvent entourés d’imprécisions. Sous une phraséologie ronflante à laquelle nous avons du mal à nous faire, le maître d’ouvrage n’entend cependant pas dissimuler le résultat. Sans doute « l’objet n’est pas d’urbaniser le plateau agricole » (p. 22), encore que certains des espaces retenus auraient parfaitement trouvé leur place dans la ZPNAF. [Concernant cette dernière, on pouvait espérer du document qu’il soit à jour. Or il ne mentionne (p.89) que le « projet » de 2011, alors que le décret la créant a été signé le 27 décembre 2013].  Mais (p.34) « Moulon  est un territoire agricole qu’il s’agit d’urbaniser pour en faire une ville ». Apparaît le concept inédit de « champ urbain ouvert » défini comme un « système évolutif et non achevé …ouvert à des possibles ». Autrement dit, on connaît le commencement, plus de 800 000 m2 supplémentaires construits, 120 ha urbanisés dans cette ZAC de quelque 300 ha, mais pas d’éventuelles limites.

    Malgré d’incontestables qualités les analyses produites ne lèvent pas les doutes sur la capacité du site à supporter un tel supplément de charge. Car sa sensibilité est reconnue, comme  l’enjeu central que constitue la gestion de l’eau tant localement et sur l’ensemble du plateau. Les diagnostics sont plutôt bien posés et le risque principal (pour la vallée) n’est pas ignoré (comment le pourrait-il ?). Reste que nombre d’études nécessaires sont à poursuivre, que des évaluations demandent à être précisées … Des surprises survenues sur la ZAC Polytechnique montrent qu’on n’est jamais assez prudent. Les principes de gestion de l’eau sont emprunts de bon sens et pavés de bonnes intentions dont la réalisation demande à être vérifiée.

     

     

    Avis du groupe local sur le contenu du rapport concernant les risques identifiés : 

     

    Eaux usées, assainissement :

    Au départ l’Etude Globale de Gestion des Eaux (EGGE) avait proposé  le traitement des eaux usées sur place, afin de limiter les rejets. Nous déplorons l’abandon de cette idée intéressante pour le choix d’une solution plus classique d’évacuation vers le bas, alors que l’état des réseaux ne permet pas actuellement de nouveaux flux. L’étude elle-même soulignait les bénéfices d’un traitement local au plus près de la source de production (phyto-épuration, récupération de chaleur, utilisation de l’eau traitée à des usages non-sanitaires…).

    Cette solution a par ailleurs l’avantage de préserver la ressource d’eau potable.

    Ce document préconise toutes les solutions innovantes en matière de respect de l’environnement que prône par ailleurs l’EPPS, nous déplorons que les ambitions soient revues à la baisse sur ce point.

    Si malheureusement cette formule ne devait pas être retenue nous considérons comme un préalable à toute nouvelle construction  la mise à niveau du réseau d’assainissement du bassin versant.  Ces aménagements sont par ailleurs du ressort des communes et il semble inacceptable que ceux-ci pèsent sur le budget assainissement de la commune d’Orsay qui semble vouée à gérer quasiment l’intégralité du flux supplémentaire de la ZAC. Cette commune n’a par ailleurs pas aujourd’hui complètement validé son schéma directeur d’assainissement (SDA) et il est donc paradoxal que l’EPPS puisse conclure dans le document à  la faisabilité des évolutions du réseau d’assainissement rendus nécessaires par ce projet de ZAC.  

     

    Eau potable

    Nous rappelons que nous demandons la mise en œuvre effective de la disposition 3.2.A de l’EEGGE sur la diminution de la sollicitation des ressources en eau potable et la garantie du contrôle de son exécution.

     

    Gestion des eaux pluviales, risque d’inondation

    Puisqu’il faut bien remonter à la source, les eaux pluviales représentent le premier problème. Les données météorologiques recueillies commencent à dater (p. 61 et s.). On note surtout la surprenante absence de référence à l’événement du printemps 2007 qui fit des ravages à Villiers-le Bâcle et Gif-sur-Yvette. Or avec le changement climatique il est à craindre que des événements « exceptionnels » deviennent plus courants. Les références retenues portent sur des moyennes d’événements moyens. Nous rappelons l’existence du PPRI de la vallée de l’Yvette qui  limite les rejets dans la vallée  dont  l’aménagement du Moulon doit respecter les normes plus contraignantes.

    La question de la gestion des eaux pluviales est le risque principal associé à la création de la ZAC du Moulon  ;  l’urbanisation de 80 ha  supplémentaires ne peuvent pas manquer d’augmenter la pression  sur les bassin versants de la Bièvre et de l‘Yvette.

    La rétention d’eau à la parcelle  doit permettre de supporter  une pluie de 37mm d’eau pendant 2h sans solliciter les ouvrages de quartier. Ceci impose des contraintes aux constructions sur le plateau. Si des solutions techniques sont évoquées aucune préconisation claire n’est indiquée et il n’est pas clairement précisé comment l’EPPS va spécifier ce besoin dans ses appels d’offres  puis  contrôler  que les travaux sont conformes et enfin éventuellement obtenir la mise en conformité des bâtiments.

    La retenue à la parcelle et au quartier impose des solutions techniques permettant d’atteindre un coefficient de ruissellement en moyenne de 0.5 et on peut légitimement douter de la capacité de l’EPPS d’une part de garantir ce résultat à l’état initial et d’autre part de garantir la pérennité de la capacité de rétention à la parcelle au cours du temps.  Il est à craindre,  si les ouvrages de rétention à la parcelle ne sont pas entretenus correctement, qu’ils soient de surface ou enterrés,  comme cela a pu se produire dans des circonstances similaires dans d’autres quartiers, que la capacité de rétention en soit affectée et que le risque d’inondation s’aggrave au fur et à mesure des années.  Le dispositif global de gestion à la parcelle et au quartier n’étant pas décrit dans son ensemble, il est impossible d’évaluer les coûts d’entretien ni d’évaluer la charge afférente aux divers organismes gestionnaires  : CAPS, Communes, universités.

    Quant à la  retenue au niveau du plateau, nous considérons que la remise en fonctionnement de l’ensemble des rigoles est indispensable pour garantir une marge de sécurité à l’ensemble du dispositif hydraulique. Ces travaux doivent donc être budgétés et planifiés en préalable au démarrage des travaux de la ZAC. Si ce n’était pas le cas, L’EPPS prendrait le risque de voir seulement les parties 1 et 2 du schéma de gestion des risques (p141 du doument principal) fonctionner en  cas de forte pluie.

    Par ailleurs la construction de bâtiments avec des espaces enterrés après suppression du réseau de drainage nous semble à proscrire tant le risque d’inondation des sous-sols est important comme cela est récemment apparu dans certains bâtiments de la ZAC de Polytechnique.

     

    Zone humides

    Les zones humides sont reconnues dans le droit français et européen comme d’intérêt général. Il est donc nécessaire d’y apporter une attention particulière. Il serait préférable de construire en fonction de l’existence de ces zones plutôt que de les déplacer en fonction des constructions, dans la mesure où l’EPPS reconnait ne pas pouvoir compenser à 100%.

    Le regroupement de la faune et de la flore des différentes zones humides en un seul point, ne semble pas avoir fait l’objet d’études sur l’aptitude de ses espèces à co-habiter.

    Le maintien des continuités écologiques implique d’éviter les fragmentations du milieu naturel, à ce titre, nous sommes opposés à la création de la route de la lisière qui romprait la liaison avec les coteaux boisés.

     

    Conclusion

    Cette enquête publique se restreint à  l’effet de la construction de la ZAC du Moulon, alors que, c’est de l’ensemble des constructions du projet de Cluster Paris Saclay qu’il faudrait traiter en incluant en particulier la zone de Palaiseau pour évaluer l’impact global du projet. De ce point de vue nous estimons indispensable que les syndicats des eaux de l’Yvette et de la Bièvre prennent position sur l’impact global du projet de campus Paris Saclay du point de vue des risques  liés à la gestion des eaux.

    Nous exigeons la reconnexion des rigoles et nous préconisons le traitement local pour le réseau d’assainissement ou, à défaut, la mise à niveau de celui-ci en préalable à toute autorisation de construire.

    Le groupe local EELV émet un avis défavorable aux demandes d’autorisation au titre de la législation sur l’eau au regard des risques avérés dont la maîtrise ne nous a pas paru assurée d’après le document  soumis à la présente enquête. 

     

    Fait à Orsay, le 4 Juillet 2014
    Jacques Manesse (Bures sur Yvette)
    Pierre Chazan (Orsay) 
    pour le groupe local 2 plateaux-3 vallées

     

     

  2. Pique-nique convivial Dimanche 29 juin

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    Seul, en famille ou entre amis, vous êtes toutes et tous invités à notre pique-nique de fin d’année.

    Ce sera l’occasion de partager nos idées et nos recettes !

    N’oubliez pas votre pique-nique et n’hésitez pas à nous faire découvrir votre jeu de plein air favori.

    Nous vous attendons à partir de 12H30.

    Pour nous retrouver :
    Rendez-vous parc Eugène Chanlon à Palaiseau dans le quartier de la Troche. Si vous êtes en voiture, stationnez rue de Corbeville, et enfoncez-vous dans le bois par la sente : la clairière avec les rochers est à 150m.

     

    Invitation-2

  3. Halte à la politique des évacuations à répétition des camps de Roms

    L’absence de politique face à la grande précarité fait le lit du racisme en Essonne. Les élus municipaux ne se saisissent pas de la réalité des bidonvilles, ils laissent dégénérer les situations, favorisant le ressentiment des riverains devant des situations sanitaires intenables. Intervient alors l’expulsion devenue systématique, présentée comme inéluctable par les pouvoirs locaux, comme ce que nous avons vécu très récemment à Corbeil Essonne et à Palaiseau / Villebon-sur-Yvette.

    Une expulsion qui, à chaque fois qu’elle a lieu, anéantit le travail de citoyen-es décidé-es à ouvrir les yeux face à la misère, dans le dépassement de la peur irrationnelle de la contagion, pour rencontrer des hommes, des femmes et des enfants. Pour les aider à avoir accès aux biens humains universels : le logement, le travail, la scolarité, la santé et le lien nécessaire entre les communautés.

    Ce lien fort, développé par des citoyen-nes engagé-es dans des collectifs, des associations humanistes prouve qu’aucune différence culturelle ou sociale n’est insurmontable. Des maires heureusement l’ont compris et des villages d’insertion Roms ont été établis comme à Montreuil, Aubervilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen. Des contrats sont établis avec les familles qui s’engagent à travailler, à scolariser les enfants, à payer un loyer etc . C’est notre sens de l’humanité qui doit nous guider et permettre à ces familles de prendre pied dans une société qui leur est trop souvent rendue inaccessible.

    Pour l’instant malheureusement l’Essonne ne semble pas vouloir s’inspirer de ces expériences politiques et humaines exigeantes, pour les familles comme pour les pouvoirs en place.

    On ne peut que se questionner sur l’influence de Manuel Valls, le Premier Ministre face à la situation des Roms en Essonne. Il est temps que l’ancien Maire d’Evry prenne conscience de l’impact de sa politique sur le devenir, de familles entières jetées sur les routes, d’enfants arrachés aux bancs des écoles. Il est vital pour ces familles qu’il appelle les collectivités territoriales à mener une politique d’intégration des personnes en grande précarité qu’elles que soient leurs origines. Il appellerait alors logiquement à respecter la circulaire, signée par lui-même et Cécile Duflot stipulant les conditions d’intégration avant toute expulsion. Il est plus que temps que les maires et conseillers généraux républicains considèrent comme leur devoir d’apaiser les relations entre tous les habitants de leurs villes en menant des politiques sociales interventionnistes afin de se dresser devant la montée du repli sur soi qui fait le lit du front national.

     

    Pour le bureau exécutif EELV de l’Essonne
    Claire Le Cornec
    Membre du Groupe locale 3 Vallées 2 Plateaux
     
    Photo : « Nous sommes Roms et nous avons les mêmes droits » (Amnesty)

  4. Création du collectif Stop TAFTA* « CAPS et communes avoisinantes »

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    *TAFTA : TransAtlantic Free Trade Agreement
    Accord de libre échange transatlantique,
    en cours de négociation entre les USA et la Communauté européenne.

     

     

    Le 26 mai 2014, le collectif local Stop-TAFTA « Communauté d’agglomération du plateau de Saclay et des communes avoisinantes » a été créé à l’initiative d’associations, de partis politiques et de citoyens afin de se mobiliser contre la poursuite des négociations du grand marché transatlantique.

     

     

    En effet, depuis l’été 2013 se sont ouvertes dans le plus grand secret des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne en vue d’un accord sur le commerce et l’investissement. Ce projet de traité est connu sous le nom de TAFTA (Transatlantic Free Trade Agreement) ou PTCI ou TTIP ou encore de Grand Marché Transatlantique (GMT). Le TAFTA est un des nombreux accords bilatéraux en préparation suite au blocage des négociations multilatérales au sein de l’OMC.

    Cet accord vise à abattre davantage encore les protections commerciales entre les USA et l’Union européenne et à défendre les intérêts des investisseurs, au besoin en passant par dessus les réglementations environnementales, sanitaires ou sociales des pays impliqués. L’accord prévoit également de renforcer les droits de propriété intellectuelle au détriment du libre accès aux connaissances et de libéraliser plus encore les marchés financiers.

    Il est également prévu d’introduire une justice privée à travers les tribunaux d’arbitrage qui se substitueraient aux institutions judiciaires publiques pour le règlement des différends entre une entreprise et un État ou l’une de ses composantes, l’initiative de la saisine du tribunal d’arbitrage n’étant ouverte qu’aux entreprises. Il s’agit donc d’une attaque contre la démocratie.

    La conclusion d’un tel accord aurait des conséquences dans de très nombreux domaines, toujours au profit des multinationales et au détriment des peuples et de l’environnement. S’il était adopté, cet accord s’appliquerait non seulement aux États de l’Union européenne, mais également à toutes les composantes de ces états : les régions, les départements, les communes.

    Par exemple, en visant à accroître l’accès aux marchés publics, l’accord aboutirait à interdire à une commune de préférer des produits locaux pour les cantines scolaires si les intérêts d’une entreprise qui exporte en France des produits similaires sont menacés par cette politique d’achat local.

    La mobilisation contre ce projet grandit dans tous les pays concernés. En France un collectif national s’est créé (www.collectifstoptafta.org) et plus de 50 collectifs locaux sont déjà actifs.

    Notre collectif local organise des actions d’information des habitants et de mobilisation contre le traité. Il relaie ces mobilisations auprès des élus nationaux et locaux, afin de les inviter à se prononcer contre le projet. Six régions françaises se sont déjà déclarées « zone hors TAFTA » ou opposées au TAFTA.

    Liste des membres de ce collectif : Attac Nord Essonne, Buressois actifs et solidaires, Citoyens actifs et solidaires d’Orsay, Citoyens écologistes et solidaires des Ulis, Solidaires 91, les Amis du Front de Gauche de Verrières le Buisson, Ensemble, EELV Groupe Locale 3 Vallées 2 Plateaux, PCF section de l’Yvette, PG, et des militants à titre individuel. Nous invitons les associations, partis, syndicats et citoyens qui le désirent à rejoindre le collectif.

    Contact : stoptafta-caps@ouvaton.org

     

     

    Dix bonnes raisons de stopper TAFTA

     

    SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

    Nos normes plus strictes que les normes américaines et que les « normes internationales » (niveaux de pesticides, contamination bactérienne, additifs toxiques, OGM, hormones, etc.), pourraient être condamnées comme «barrières commerciales illégales».

     

    GAZ DE SCHISTE

    Les pays européens ne réglementeraient plus les exportations de gaz naturel vers les nations TAFTA. La fracturation hydraulique pourrait devenir un droit pour les sociétés qui pourraient exiger des dommages et intérêts auprès des nations qui s’y opposent.

     

    EMPLOI

    Les entreprises souhaitant délocaliser dans les États concernés par le projet TAFTA où les salaires sont inférieurs, seraient protégées. L’Inspection et le code du travail devenant illégaux, plus de préavis de licenciement. Pôle emploi devrait être privatisé ou serait attaqué en justice par les sociétés d’intérim pour concurrence déloyale. Les conséquences du TAFTA sur le taux de chômage en Europe ne seraient que néfastes.

     

    SANTÉ & RETRAITES

    Les médicaments pourraient être brevetés plus longtemps, les groupes pharmaceutiques pourraient bloquer la distribution des génériques. Les services d’urgence pourraient être privatisés. Les Assurances privées pourraient attaquer en justice les CPAM pour concurrence déloyale. Les retraites par répartition pourraient être démantelées, les compagnies d’assurances se substitueraient aux CRAM,ARRCO, AGIRC…

     

    EAU & ÉNERGIE

    Ces biens seraient privatisables. Toute municipalité s’y opposant pourrait être accusée d’entrave à la liberté de commerce, idem pour l’énergie (fossile, nucléaire ou renouvelable). La sécurité nucléaire serait réduite. Les prix du gaz et de l’électricité seraient libres.

     

    LIBERTÉ & VIE PRIVÉE

    Grâce à la révolte publique, les sociétés espérant enfermer et monopoliser l’Internet ont échoué l’année dernière à faire adopter leur ACTA répressif ; des textes plus pernicieux sont dans le TAFTA.

     

    SERVICES PUBLICS

    Le TAFTA limiterait le pouvoir des États à réglementer les services publics tels que : services à la personne, transports routiers, ferroviaires, etc. et réduiraient les principes d’accès universel et large à ces besoins essentiels.

     

    CULTURE & PRODUCTION ARTISTIQUE

    Les gros producteurs d’audiovisuel pourraient interdire les productions privées ou professionnelles à faible budget comme youtube, vimeo, dailymotion, les financements collaboratifs seraient rendus illégaux. Les musées nationaux perdraient leur droit de préemption sur les trésors artistiques nationaux au profit de collectionneurs privés.

     

    ENSEIGNEMENT

    Les universités privées pourraient attaquer en justice l’Éducation nationale pour concurrence déloyale. De la maternelle au doctorat, les sociétés privées contesteraient aux écoles, cantines scolaires et resto U, toutes subventions municipales, régionales ou nationales.

     

  5. Donnons vie à l’Europe 🗓

    Lors de la réunion publique du 15 mai à Palaiseau nous avons parlé des institutions européennes et du travail de nos euro-députés, de l’alimentation, de l’économie sociale et solidaire, de la neutralité du net, mais aussi de TAFTA (Traité Trans-Atlantique de libre échange) qui permettrait aux multinationales d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.

     

    Nathalie Laville
    Nathalie Laville
    Michel Rouyer
    Michel Rouyer
    Christian Vélot
    Christian Vélot
    Guy Bonneau
    Guy Bonneau
    Simon Descarpentries
    Simon Descarpentries
    Éric Coquelin
    Éric Coquelin

     

     

     

     

     

     

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    L’Europe n’a pas bonne presse et sa cote de popularité est au plus bas. Pourquoi ?

    Le sujet n’est pas porté par les grands médias et certains dirigeants masquent leurs échecs de politique nationale en en rejetant la faute sur Bruxelles. L’intérêt européen ne pourra émergé que lorsque les avancées sociales économiques et écologiques seront connues et reconnues.

    Nous sommes persuadés que les politiques d’avenir passent par l’Europe. Cette Europe est imparfaite et nous voulons y participer pour la faire évoluer, lui donner vie.

    Donnons vie à l’Europe zéro carbone et zéro nucléaire

    1. Pour sauver le climat tout en créant des emplois, avec un programme d’investissements, de recherche et de coopération industrielle (transports collectifs, éco-matériaux, véhicules propres, etc.) pour parvenir en 2030 à un objectif de 45 % d’énergies renouvelables et un progrès de 40 % sur l’efficacité énergétique, ce qui créerait plus de 2 millions d’emplois, réduirait la facture énergétique des ménages de 1 000 euros par an, tout en diminuant de 60 % nos émissions de gaz à effet de serre.

    2. En faisant des citoyens les acteurs de cette transition selon le principe « un euro citoyen investi dans la transition énergétique = un euro supplémentaire investi par l’Europe dans ses projets ».

    3. En sortant l’Europe du nucléaire et en refusant l’exploitation des gaz de schiste, en instaurant un plan de sortie du diesel en 10 ans et en créant une taxe carbone aux frontières de l’Europe.

    Donnons vie à l’Europe sociale qui protège

    4. Avec un salaire minimum européen, un fonds européen d’indemnisation chômage et un dispositif universel d’accès aux soins dans toute l’Europe ; avec une convergence automatique vers les plus hauts standards sociaux pour mettre fin au dumping social.

    5. En amplifiant la Garantie jeunesse pour permettre à tout jeune de moins de 25 ans qui le souhaite de faire des études, un apprentissage ou une formation professionnelle, sur le modèle d’un compagnonnage européen.

    6. En imposant aujourd’hui des droits de douane aux produits issus de pays qui ne respectent pas la liberté syndicale (selon la définition de l’Organisation Internationale du Travail) et, à terme, l’interdiction d’importation, pour protéger les travailleurs ici et ailleurs.

    Donnons vie à l’Europe qui défend une alimentation saine et durable

    7. En affectant 50 % de la PAC à l’agriculture paysanne et aux circuits courts, en favorisant l’installation de jeunes paysans, en développant le bio, en protégeant les semences paysannes, la vie des sols et l’équilibre des mers et des océans.

    8. En s’attaquant au gaspillage alimentaire, une pratique industrielle irresponsable quand 33 millions d’Européens risquent la malnutrition.

    Donnons vie à l’Europe qui protège les consommateurs

    9. En renforçant l’étiquetage des produits et le suivi des filières, en s’opposant à l’obsolescence programmée, en permettant aux consommateurs de défendre leurs droits collectivement par des actions de groupe.

    Donnons vie à l’Europe qui préserve notre santé et notre environnement

    10. En faisant de l’amélioration de la qualité de notre environnement un moyen privilégié de protéger la santé des citoyens, en luttant contre la pollution de l’air, de l’eau et de la terre. Plus aucun produit chimique soupçonné d’être cancérigène ou de perturber le système hormonal ne devra être autorisé en Europe !

    11. En reconnaissant le préjudice environnemental, en créant un statut européen pour les lanceurs d’alertes, en reconnaissant un statut juridique à l’animal.

    Donnons vie à l’Europe qui se bat pour une autre mondialisation

    12. En s’opposant à tout accord commercial – comme le traité de libre-échange avec les États-Unis (TAFTA) – qui place les intérêts des multinationales au-dessus de l’intérêt général, de nos institutions démocratiques et des droits des citoyens.

    13. En privilégiant au contraire de nouveaux rapports commerciaux avec les pays émergents, une aide au développement accrue, et une force européenne de paix pour intervenir en prévention des conflits sous mandat des Nations Unies.

    Donnons vie à l’Europe qui régule la finance et élimine le dumping fiscal

    14. À travers l’harmonisation fiscale pour en finir avec la fraude et l’évasion de 1 000 milliards d’euros par an, la création d’un parquet européen qui s’attaque à la corruption et à la criminalité financière et d’une liste noire européenne des paradis fiscaux.

    15. En achevant l’Union bancaire, et en séparant de manière stricte banques de dépôt et banques d’investissement.

    Donnons vie à l’Europe qui protège nos droits et nos libertés

    16. En luttant contre toutes les formes de discrimination, qu’elles soient fondées sur le sexe, l’origine, l’appartenance supposée à une minorité ethnique ou culturelle, la religion, le handicap, la santé, l’âge, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre. En garantissant l’égalité femme homme, le droit à l’avortement et un accès libre et gratuit à la contraception ; en luttant contre toutes les formes de violence envers les femmes.

    17. À travers une Charte européenne des libertés numériques qui garantisse la neutralité du Net, le respect de la vie privée, le droit à l’oubli et le partage non-marchand.

    Donnons vie à l’Europe ouverte sur le monde

    18. En mettant fin à l’Europe forteresse pour renouer avec l’Europe terre d’asile, en instaurant une citoyenneté européenne de résidence, en créant un statut européen de réfugié climatique.

    Donnons vie à l’Europe démocratique et citoyenne

    19. En défendant les intérêts des citoyens sur ceux des multinationales par la lutte contre les lobbies et les conflits d’intérêts, en garantissant transparence et responsabilité des institutions, par la suspension immédiate de la Troïka qui échappe à tout contrôle des parlementaires nationaux et européens.

    20. En réformant la gouvernance de la Banque centrale européenne pour y associer les partenaires sociaux et prendre en compte le taux d’emploi et le développement des inégalités sociales ; en dotant l’Europe d’un budget propre, dont la taxe sur les transactions financières serait le premier vrai impôt européen ; par une réforme constitutionnelle de l’Union européenne validée par un référendum européen.

     

     

  6. Européennes 2014,
    avec Europe Ecologie, donnons vie à l’Europe.

    Le 25 mai 2014, un seul jour, un seul tour.

  7. La campagne pour les européennes continue !

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    RÉUNION PUBLIQUE à PALAISEAU

    JEUDI 15 MAI À 20H45

    Salle Haute du Foyer Drouillette, 8 rue Tronchet

    en face de la sortie du parking, derrière la mairie.

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    pour parler de l’Europe que nous voulons,

    mais aussi de TAFTA que nous ne voulons pas !

    Avec :

    Nathalie LAVILLE et Michel ROUYER
    Candidat-e-s aux l’élections européennes

    Guy BONNEAU
    Vice-Président du Conseil général (91)

    Eric COQUELIN
    Collectif citoyen les Engraineurs

    Christian VELOT
    Lanceur d’alerte, maître de conférences
    en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud.

    et Simon DESCARPENTRIES

     

    1 seul jour, 1 seul tour, le 25 mai votez Europe Écologie

  8. La défense des terres agricoles,
    thème de campagne des Européennes.

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    Pascal Durand et Éva Joly sont venus sur le plateau de Saclay, accompagnés de Rajagopal, militant gandhien et altermondialiste. Une manière de montrer tout l’intérêt que nos candidats portent à la protection des terres agricoles.

    Le Plateau de Saclay possède les meilleurs terres agricoles d’Île de France, la plus grande AMAP « Les Jardins de Cérès » y est installée, « Les Jardins de cocagne » on choisi d’y implanter leur centre de formation. Malgré cela, l’étalement urbain, la création de l’établissement publique Paris-Saclay et le Grand Paris compromettent le maintien de cette agriculture périurbaine.

    «La lutte contre l’accaparement des terres agricoles est menée au niveau européen, à rappelé Eva Joly. Nous avons déjà déposé une directive sur la qualité de l’eau, nous travaillons sur une autre directive concernant les terres agricoles. Le risque, c’est de voir se transformer des terres en zones urbanisées. Les villes ont de grands appétits et avalent tout ce qui trouve autour d’elles.

    Le 31 décembre 2013, Cécile Duflot alors ministre de l’égalité des territoires et du logement à sanctuarisé par décret 2300 ha de ces terres. Nous n’aurons de cesse de les défendre. 

     

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  9. Le 5 mai,
    les candidats EELV aux élections Européennes seront sur le Plateau de Saclay

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    Depuis la création du Grand Paris par Nicolas Sarkosy
    et de l’Établissement Public Paris Saclay (EPPS),
    nous avons oeuvré contre l’étalement urbain et protégé les terres agricoles du plateau.

    Lundi 5 mai Dès 15h30 

    Pascal Durand, Éva Joly et Mohamed Mechmache

    les trois têtes de listes EELV aux élections Européennes, 

    accompagné-e-s Rajagopal P.V  et de journalistes,

    parcourront le plateau de Saclay.

     

    Ils effectueront une visite de terrain, pour traiter de la question des terres agricoles dans le cadre du grand projet d’urbanisation prévu par le Grand Paris.

    Rajagopal P.V est surnommé le « Nouveau Ghandi ». Militant gandhien et altermondialiste indien, il est le fondateur et président d’Ekta Parishad qui accompagne et soutient les paysans sans terres dans leur lutte contre l’appropriation des terres. En 2012, son mouvement a été à l’initiative de la « Jan Satyagraha » (« la grande marche pour la justice »), une marche géante, non violente, de 350 km entre Gwalior et Delhi, pour l’accès à la terre et à la justice sociale.

    Programme

    - 15h30 : RDV au Rond-point de Corbeville à Gif sur Yvette, pour le début de la visite de terrain

    - 16h30 : Fin de la visite

    - 17h00 : Conférence de presse au Helios Pub – 1 rue des Etats Généraux, 78000 Versailles.

     

    Infos campagne : @EE2014idf / www.facebook.com/EE2014idf

     

     

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