Archives de : Anne Launay

  1. Manifestation à Palaiseau pour un Moratoire du PLU

    La manifestation Palaisienne unitaire* exigeant un moratoire sur la révision « simplifiée » (tours jusqu’à 44 mètres, + 10 000 habitants (sur la partie Palaisienne du plateau de Saclay) en plus des 5000 de l’éco-quartier Claudel, déjà voté) du PLU de Palaiseau c’est déroulée dans la bonne humeur et en chansons.

    Merci aux Palaisiens et à tous les copains de la CAPS et de l’Essonne pour leur présence ou leur soutien.

    * Europe Ecologie les Verts (EELV) – Palaiseau Autrement (PA) – Parti de Gauche (PG) – Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE) – Collectif de la Gauche Anti Libérale Unie (GALU) – Parti Pour La Décroissance (PPLD) – Les Indignés – Palaiseau Démocrate (Modem) – Coordination pour la Solidarité des Territoirs d’Île de France (COSTIF) – Terres Fertiles
     

  2. Nous exigeons un moratoire
    sur la révision « simplifiée » du PLU de Palaiseau.

    Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) voté en 2006 par le Conseil Municipal prévoyait de porter la population de Palaiseau à 32.000 habitants. Depuis il a subi trois modifications successives, et une quatrième majeure pour Palaiseau sera soumise au vote du Conseil Municipal, le 26 juin prochain. Cette ultime révision portera à 47000 habitants la population de la commune (soit + 56% de la population actuelle) et transformera considérablement la structure de la ville et du plateau.

    La démocratie et la citoyenneté bafouées

    Le projet du Grand Paris, décidé par Nicolas SARKOZY et repris par le gouvernement actuel, prévoit la réalisation d’un grand Pôle Scientifique (cluster) sur le Plateau de Saclay, regroupant laboratoires, centres de recherche, entreprises privées et logements. Il est dirigé et piloté par l’état avec la complicité de nombreux élus locaux.

    Imposé contre l’avis des différents acteurs, associations, syndicats, populations locales et salariés de la recherche publique ou des entreprises concernées, ce projet prétend créer des synergies en rapprochant « Recherche – Entreprises privées – Université ». En réalité, il va livrer la recherche à la concurrence en la mettant au service des grandes entreprises privées pour leurs seuls profits, et développera la concurrence entre régions au seul profit de l’Ile-de-France.

    Cette nouvelle révision du PLU a pour but de mettre en œuvre ces objectifs sans prendre en compte ni l’avis des citoyens, ni la vie des palaisiens !

    Dimanche 23 juin 2013

    Exigeons un moratoire de cette révision du PLU
    10h départ de la gare RER de Palaiseau vers le marché place de la Victoire pour démarrer à 11h une consultation citoyenne

    Mercredi 26 juin 2013

    Manifestons pour la démocratie
    Rassemblons nous devant la mairie
    Exigeons des élus de mettre en place dans l’urgence une réelle concertation citoyenne

  3. Groupe Local EELV de Paris-Saclay

    Périmètre :

    Ballainvilliers, Bièvres, Bures-sur-Yvette, Champlan, Chilly-Mazarin, Épinay-sur-Orge, Gif-sur-Yvette, Gometz-le-Châtel, Igny, La Ville-du-Bois, Les Ulis, Linas, Longjumeau, Marcoussis, Massy, Montlhéry, Nozay, Orsay, Palaiseau, Saclay, Saint-Aubin, Saulx-les-Chartreux, Vauhallan, Verrières-le-Buisson, Villebon-sur-Yvette, Villejust, Villiers-le-Bâcle, Wissous

    Responsable :

    Christophe de Montmollin : le contacter

    Réunions :

    Le groupe local réunit une fois par mois ses adhérents et les coopérateurs qui le souhaitent.

    .

  4. URGENCE(S)
    A L’HOPITAL D’ORSAY !

     

     

    Alors que notre territoire est en pleine mutation, que fleurissent de nouveaux bâtiments de recherche, des projets de logements étudiants et familiaux, ce qui signifie à terme 30 000 personnes de plus sur la frange Sud du Plateau de Saclay, l’Autorité Régionale de Santé (ARS) notifiait en février 2012 que l’autorisation d’exercer l’activité de réanimation détenue par le Centre Hospitalier d’Orsay (CHO) n’était renouvelée qu’à titre transitoire pour une durée de 30 mois.

     

    Cette situation aurait progressivement mis en péril d’autres activités comme l’Unité de Soins Intensifs Neuro-Vasculaires (USINV), la maternité de niveau 2B* et les urgences, et à court terme le maintien de l’offre de soins du Centre Hospitalier d’Orsay.

     

    La mobilisation pour maintenir ce service de réanimation a été considérable : environ 2 500 signatures pour la pétition, des élu-es, des médecins, des syndicats de soignants, des citoyens. La décision a changé et l’autorisation a été prolongée jusque fin 2016. Il faut aller plus loin et pérenniser les urgences de l’hôpital d’Orsay. Comment l’ARS en est-elle venue à une telle incohérence, programmer la fermeture du CHO sur notre territoire en pleine croissance ?

     

    Un diagnostic national préoccupant, un accès aux soins inadapté

     

    L’hôpital d’Orsay n’est que le reflet d’une crise structurelle profonde de notre système de soins. La Haute Autorité de Santé (HAS) estime à 30% les hospitalisations injustifiées et, indique que, quand elle n’est pas indispensable, l’hospi-talisation est une dépense importante et irrationnelle pour un service de santé moins bien adapté aux besoins. Rappelons que le budget de l’hospitalisation est d’environ 75 milliards d’euros par an en France ! Les dépenses de soins médicaux sont grevées par l’inorganisation de l’accès aux soins. Les urgences hospitalières sont embouteillées par des patients qui devraient relever de la médecine générale, les médecins urgentistes dénoncent le manque de personnel et de moyens. De même des personnes âgées sont hospitalisées parce que les soins à domicile ne sont pas assurés dans la continuité et la coordination entre la médecine de ville et les services sociaux. Or les solutions hospitalières sont beaucoup plus onéreuses que la médecine générale.

     

    Il faut une autre politique

     

    Une réelle politique de prévention permettrait d’atteindre des objectifs de santé publique, et d’avoir ainsi une influence positive sur le budget de la Sécurité Sociale. Elle demande une totale transparence qui permettrait un suivi rigoureux et un contrôle démocratique.

     

    Quand les causes sont liées aux modes de vie, il s’agit de mettre en place une politique d’éducation et de promotion pour la santé, avec des méthodes respectueuses des libertés, favorisant le développement social, l’émancipation personnelle et la citoyenneté, accompagnant la population pour lui permettre de maîtriser davantage les facteurs de son bien-être, sur les plans physique, psychique et social. Le premier objectif est de développer pour tous une alimentation saine et équilibrée.

     

    Quand les causes sont liées à l’environnement et aux pollutions, il s’agit de mettre en place une politique de santé environnementale. Dans ce domaine, tout reste à faire, depuis la recherche, en passant par la surveillance de l’environnement et en y incluant la protection des lanceurs d’alerte.

    La santé a un prix qui ne ne se résume pas au mot rentabilité. C’est une question de choix : soutien aux pesticides et au diesel, ou investissement dans une politique de prévention et de santé pour tous, avec le recrutement de professionnels soignants dans le service public. Le bon état sanitaire d’une population étant le premier barrage à la maladie, les objectifs de la lutte contre la pauvreté, l’accès aux soins des précaires et des sans-papiers doivent rester, en toute circonstance, une priorité pour un gouvernement de la République.

     

    Madame Marisol Touraine,  Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, c’est à vous, il y a urgence !

  5. L’APPLICATION DU PRINCIPE DE PRECAUTION AUX ONDES ELECTROMAGNETIQUES

    ou, comment lutter contre les croyances irrationnelles dans le progrès technologique surtout quand il a un fort impact économique.

    Ce que propose la loi de la député EELV Laurence Abeille 

     

    La député EELV Laurence Abeille propose une loi afin d’appliquer le principe de précaution aux ondes électromagnétiques par quelques principes simples :

    • Interdiction du WIFI dans les crèches.

    • Privilégier la connexion filaire dans les établissements scolaires et sur les lieux publics.

    • Rendre obligatoire des études d’impacts sanitaires et environnementales avant la mise en place de nouvelles applications émettant des ondes électromagnétiques.

     

    Pourquoi les députés socialistes n’ont-ils pas souhaité  légiférer sur cette loi ?

     

    Le groupe socialiste, non content d’avoir vidé de sa substance la majeure partie du texte de loi, décide le 31 janvier jour de l’examen de la loi, par la voix du gouvernement et de Fleur Pellerin de ne pas légiférer sur le texte et de le renvoyer en commission… économique !

    Cette pratique quasiment jamais utilisée à l’assemblée nationale permet de renvoyer la loi aux oubliettes, car les groupes minoritaires du parlement ont le droit à une seule initiative parlementaire par an ! La majorité de gauche essaye de bâillonner ses partenaires politiques !

    À l’ère de l’information, se placer en tête de la course à l’innovation numérique semble indispensable. Pour être à la pointe du progrès aujourd’hui, il faut miser sur la 4ème Génération de téléphonie mobile. Celle qui va vous permettre de voir des films sur votre téléphone mobile sans coupure ni interruption !

    Fleur Pellerin ne s’en cache pas et annonce le 31 janvier : « cette  proposition  de  loi comportait des dispositions susceptibles de remettre profondément en cause la politique menée par le gouvernement pour le développement des communications électroniques ».

    Derrière cette volonté, on ne retrouve pas seulement le ministère de Fleur Pellerin mais aussi les opérateurs de téléphonie mobile, sans compter les fabricants de matériels car qui dit nouvelle technologie, nouvelles applications dit aussi, nouveaux téléphones et nouvelles antennes!

    Les études d’impacts ne semblent pas au goût de tous, certaines pratiques riment avec de gros  intérêts économiques qui ne peuvent donc pas être  régulés par l’état,  peu importe les conséquences possibles sur la santé des Français

    .

    EELV demande des enquêtes sanitaires

     

    Les écologistes se sont mobilisés localement en 2011, lorsqu’à l’insu des habitants, un  champ d’expérimentation  de la 4G , dirigé par un consortium d’entreprises privé et public, se préparait sur le Plateau de Saclay. Nous demandions alors une enquête sanitaire sur les effets de cette technologie ! L’expérimentation semble alors avoir été abandonnée sur le plateau, mais déplacée à Saint-Etienne pour tester, non pas les conséquences sanitaires, mais les interférences avec la TNT ! Mais Enfin ! Si nous ne risquons rien à augmenter toujours un peu plus la puissance des antennes, pourquoi ne pas fournir les études d’impacts sanitaires qui le prouve ?

     

    Voilà une question à laquelle nous attendons toujours une réponse de nos alliés politiques.. 

  6. LES JARDINS DE COCAGNE A VAUHALLAN

     

     

    L’Agriculture Biologique en île de France c’est : 8300 ha , 1,5% de la Surface Agricole utile, 185 exploitations bio (3,6% des exploitations). L’Essonne 1er département bio francilien, 28% des surfaces maraîchères bios de la région, 37 exploitations.

    Le Réseau National des Jardins de Cocagne C’est :120 Jardins en activité, 4 000 jardiniers, 20 000 familles d’adhérents, 700 encadrants, 1500 bénévoles

     

     

    Cultures biologiques et insertion : un besoin pour les habitants

     

    Le réseau des Jardins de Cocagne implante à Vauhallan, sur le Plateau de Saclay, une exploitation maraîchère d’insertion et son siège national. Ce réseau regroupe une centaines de jardins en France.

    Les Jardins de Cocagne sont des jardins maraîchers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle.

    Ces Jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel, à travers la production et la distribution de légumes biologiques, sous forme de paniers hebdomadaires, à des adhérents-consommateurs.

    L’ancienne ferme à l’intérieur de l’abbaye bénédictine va retrouver sa première vocation. L’appui sans faille et les valeurs portées par la congrégation de l’abbaye ont permis cette renaissance.

    Cette implantation va venir enrichir les différentes offres de proximités déjà développées par les agriculteurs du plateau de Saclay (AMAP et pain Bio à Villiers, cueillette à la ferme à Viltain, poulets bio à Bièvres, maraîchage à Saclay) et permettre de continuer à répondre à la demande de proximité et de produits biologiques des 200 000 habitants qui entourent le Plateau.

    Il est prévu de mettre progressivement les 14 ha en culture et d’accueillir ainsi une quinzaine de salariés en insertion pour produire à terme 800 paniers par semaine. Le plan de culture prévoit de produire plus d’une cinquantaine d’espèces différentes au cours d’un cycle annuel.

    Le siège national du Réseau de Cocagne, la “Maison de Cocagne” sera implanté dans la ferme de Limon ainsi que le centre de formation des futurs encadrants techniques et des porteurs de projets dans les différents jardins de France.

     

    + d’infos sur :

    www.reseaucocagne.asso.frwww.bioiledefrance.fr/spip

     

  7. LES ULIS : UNE CHANCE POUR LA CAPS

    L’entrée des Ulis dans la CAPS est une chance… Tant pour la CAPS que pour les Ulis, car à l’évidence, l’histoire de notre territoire ne peut négliger l’importance cardinale que représente cette ville.

    Il est maintenant temps de se préoccuper de la vallée de Chevreuse dans ce qu’elle a de plus riche et de plus fragile, territoire unique dans sa diversité environnementale, culturelle, éducative, professionnelle.

    Il est temps de renforcer nos liens et de faire que les décisions se fassent avec les élus locaux.

    Nous appelons la CAPS à créer un nouveau modèle de fonctionnement dans lequel :

    • la synergie des villes et villages permette à tous et à chacun d’améliorer l’aménagement des territoires grâce à une solidarité sincère

    • le respect de cet environnement exceptionnel accompagne toutes les décisions

    • ensemble, nous réduisions notre impact énergétique, notre production de déchets, notre consommation d’eau,

    • le développement économique, devienne un enjeu mutuel afin de réduire au maximum l’impact de la crise sur le bassin d’emploi

    • l’implication de la population dans les choix soit systématique

    • le souci de l’amélioration du quotidien des gens soit le fer de lance des décisions

    Nous appelons la CAPS à innover, à inventer une manière de travailler, à réinventer l’organisation des logements, des transports, à renouveler les liens entre les habitants, les entreprises, les écoles et les universités, à favoriser les voix citoyennes.

    Il est temps que les villes de notre territoire assument leur histoire commune afin d’offrir à l’ensemble des habitants un cadre de vie agréable, des perspectives futures, un développement équitable de l’économie et de l’emploi. Il est temps pour la CAPS de se forger une culture commune.

    ———————————————————————————————–

    Avec l’entrée des Ulis, la population de la CAPS passe à 125 000 h. En 2013, 2,3 ME de dépenses de fonctionnement sont transférées à la CAPS et à terme plus de 8 ME.

    Ainsi, depuis janvier, la gestion de la médiathèque François Mitterrand et de la Maison de la Justice et du Droit est assurée par la communauté en accord avec la commune.

  8. TRANSPORT SUR LE PLATEAU DE SACLAY : RESTONS LÉGERS !

     

     

     

    En ce début d’année 2013, on attend les décisions du gouvernement sur deux éléments majeurs pour notre territoire : le transport en commun du Plateau de Saclay et le décret fixant le périmètre de la zone de protection des 2300 ha de terres agricoles.

     

    QUELQUES RAPPELS UTILES :

    1/ C’est nous, écologistes, qui, en 2008, avons imposé que figurent au SDRIF , le chiffre de 2300 ha de terres agricoles maintenues sur le Plateau, alors que les associations demandaient 2000 ha et d’autres partis politiques 1800 ha.

    2/ Ce sont les candidats EELV aux élections législatives de 2012, et les seuls, qui se sont opposés à un métro lourd sur le Plateau de Saclay ; nous n’avons pas manifesté à Villiers-le-Bâcle le 12 mai 2012 pour un métro souterrain malgré la pression des agriculteurs et de certaines associations.

    Nous avons toujours jugé inadapté ce métro porté par Sarkozy et son ministre Christian Blanc. Ce projet disproportionné était porteur à terme d’une urbanisation démesurée du Plateau de Saclay. Des quais de 120 m, une gare au milieu des champs au sud du CEA, un débit de 40 000 voyageurs aux heures de pointe: voilà quel était le projet ! Nous avons toujours exprimé avec force notre opposition.

    Les constructions poussent à grande vitesse sur les 350 hectares urbanisables du Plateau Sud. Pour le moment, il s’agit principalement d’établissements divers mais les logements arrivent aussi, et des logements d’étudiants. Toutes les infrastructures routières sont saturées, et les voitures envahissent nos communes pour éviter les grandes voies embouteillées.

    Dans ce contexte, les 5 élus écologistes et solidaires, ont voté à la CAPS en novembre un compromis qui a été approuvé à l’unanimité des représentants des 10 communes.

    Cette « motion pour un aménagement durable du Plateau de Saclay » indique qu’« un transport automatique léger et rapide adapté aux besoins aérien ou en tranchées couvertes selon les territoires, respectera les emprises naturelles protégées en empruntant pour l’essentiel le tracé du nouveau TCSP* ». Cette solution de compromis est apparue pour les élus, comme étant la plus proche des positions précédentes, elle permet de revenir dans l’exécutif de la CAPS et d’ainsi être partie prenante des décisions structurantes de l’aménagement de notre territoire.

    Mais le débat est loin d’être clos. Ainsi, le gouvernement Ayrault a commandé le rapport dit « Auzannet », publié le 13 décembre 2012 et qui fait les propositions suivantes : un tracé le long de la 118 jusqu’au bourg de Saclay, une capacité inférieure à 5000 voyageur aux heures de pointe, « afin d’en finir avec les incertitudes, il apparaît maintenant souhaitable de faire un véritable choix en optant soit pour un métro léger (45 ou 60 m), un tram ou un bus en site propre».

     

    IL FAUT LE DIRE HAUT ET FORT, NOUS AVONS GAGNÉ!

    Pas de métro souterrain, pas de transport au-delà de Saclay en dehors du prolongement du TCSP sur le RD 36 entre Chateaufort et Saclay, pas de transport lourd ! Cela n’est ni socialement utile ni financièrement soutenable. Le rapport marque aussi la nécessité d’une liaison Nord-Sud Courtaboeuf-Plateau-Vélizy, liaison qu’inlassa-blement nous avons portée à la CAPS pour désenclaver les Ulis.

    Il reste à déterminer quelle vitesse est nécessaire à ce transport. Aujourd’hui, il nous semble que le tramway ou le tram-train soit la solution plus adaptée. La différence : le site du tram peut être traversé par les véhicules ; le tram-train impose, si les rails sont au sol, une sécurisation des voies (grilles de sécurité sur le long du parcours).

    Il reste surtout l’avis définitif du gouvernement en février 2013 qui affinera le mode de transport en fonction du financement possible. Le système de transports du Grand Paris a en effet été sous évalué de 10 milliards d’euros ! Les finances publiques ne permettent pas aujourd’hui une dépense de plus de 30 milliards à courte échéance : il va falloir faire des choix, et ces choix doivent être empreints de solidarité.

    Restons mobilisés pour être force de propositions et veiller à la légèreté du transport.

    *TCSP : Transport en Commun en Site Propre : voirie uniquement dédiée au transport en commun.

  9. CAPS : 10 ANS D’INTERCOMMUNALITE

    La Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay avec 11 communes compte près de 125 000 habitants le long de l’Yvette, de la Bièvre et elle s’étend sur deux plateaux de la zone de Courtabœuf jusqu’au Plateau de Saclay. Ce nouveau type de collectivité créé par la loi en 1999 associe les communes au sein d’un espace de solidarité en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et de partages de domaines d’action : les compétences que les communes leur transmettent.

    Par exemple, le développement de l’économie, les lignes de bus de transports en commun, les pépinières d’entreprises, les voiries, les écoles de musiques, les médiathèques, l’aménagement de certains quartiers (Camille Claudel et son futur centre nautique, la Mesure à Palaiseau ou les Ruchères à Igny) font partie de ses responsabilités.

     

    Les écologistes, porteurs d’un projet novateur pour le territoire.

     

    Les écologistes ont pris leur part des projets et des débats de l’intercommunalité avec des succès partagés parmi lesquels :

    • La création d’une agence de l’énergie et une maison de l’environnement mobile en appui des questions que peuvent se poser les habitants comme nos communes.

    • Un Eco quartier agréé par la Région Île-de-France avec un réseau de chaleur qui fonctionne à la biomasse, énergie renouvelable.

    • Une politique agricole de soutien :

    – aux actions de commercialisation de proximité et de développement des agricultures biologiques ou raisonnées

    – à l’association Terre et Cité regroupant agriculteurs, associations et élus.

    • Un soutien sans faille à une politique de logements pour tous dont la création d’environ 30% de logements sociaux dans les projets d’intérêt communautaire.

     

     

Remonter