Eté 2022 : le plus frais des vingt prochaines années ?

C’est ça le monde de rêve que les anti-écolo, les productivistes, les consuméristes et les croissantistes nous promettent ?

Un monde de canicules mortelles ? De zones inhabitables car trop chaudes ? De terres assoiffées ? De méga feux ?De cultures avortées ? D’inondations dévastatrices et de pénuries d’eau ? De vents destructeurs ? De biodiversité effondrée ? De pétrole rare, cher et réservé aux plus nantis ? Une crise métallique qui se pointe ?

Qui est-ce qui punit qui ?

Aujourd’hui, toutes les démocraties font le choix de ne pas lutter contre le dérèglement climatique. On dit souvent que c’est aux gouvernements d’agir, mais la réalité c’est que leurs électeur.trice.s, en ne votant pas écolo, ne leur donnent aucune consigne en ce sens. Collectivement nous ne voulons pas lutter contre le changement climatique, parce que ça ne fait pas rêver, que ça implique des coûts, que ça perturbe des équilibres et des manières de vivre.

Pourtant l’urgence nous impose de gros changements systémiques. L’heure n’est plus aux petits gestes, il est bien trop tard pour ça même si les initiatives individuelles seront toujours bonnes à prendre. Aujourd’hui l’heure est à la transformation écologique radicale et résolument sociale de notre système de pensées et de valeurs, de l’Europe et de notre économie. L’heure est à la sobriété voulue et heureuse, aux renoncements massifs. L’heure est à l’arrêt du consumérisme, à l’arrêt du tourisme de masse et de la mondialisation écocidaire. L’heure est au deuil de la techno-croyance car la solution ne peut venir de la technologie puisqu’elle est le problème. L’heure est à la décroissance de l’inutile, du jetables et du futile mais à la croissance du local, du Bio et du saisonnier, du durable, du réparable, du simple, du partage, de l’amitié, de la solidarité, de l’art, de la culture, du savoir …

Seule la conjonction de politiques écologiques nationales et européennes, avec la mobilisation citoyenne, pourra nous faire espérer un avenir durable.

Par EELV-Les Ulis

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