Un métro est-il nécessaire sur le Plateau de Saclay ?

 

 

 

Pour les écologistes, l’important n’est pas d’enterrer la ligne 18 du métro, mais de savoir si un métro est nécessaire sur le plateau de Saclay.

 

Enterrer la ligne 18 du métro peut sembler être la bonne solution : pas d’emprises sur les terres agricoles, cadre vie inchangé, transport en commun efficace. Mais les écologistes pointent du doigt les risques : « Surdimensionné par rapport aux besoins réels (100 000 passagers/jour), un métro souterrain pourrait à terme, contribuer à l’urbanisation du plateau… le Schéma Directeur Régional d’Île-de-France imposant la densification autour des gares ».

Pour autant, les écologistes ne soutiennent pas le projet porté par l’Etablissement Public Paris-Saclay. L’EPPS prévoit le doublement de la RD36 avant la mise en service d’un métro automatique léger sur pilotis. L’ombre portée de l’ouvrage créera de nouvelles zones incultivables, sans compter que cette construction haute d’une quinzaine de mètres défigurera le plateau et le Parc Naturel Régional de la haute vallée de Chevreuse. Enfin, favoriser le transport routier est une aberration alors que la France doit diminuer ses émissions de carbone !

Pour Europe-Ecologie-Les-Verts, les transports en commun doivent être en service dès l’arrivée des entreprises, et des nouveaux habitants. Pour répondre aux futurs besoins de déplacements, ils préconisent un tram, moins cher, plus petit (7 000 passagers/heure), il ne favorisera pas l’expansion de l’urbanisation sur le plateau. Des efforts doivent être faits pour la rénovation et l’augmentation des rotations du RER B. La création de liaisons Vallées/Plateaux (navettes, téléphériques), la prolongation du TCSP et le soutien aux modes de circulation alternatifs comme le covoiturage éviteront le doublement de la RD36. L’arrivée du nouveau tram-train entre Massy et Versailles (l’actuel RER C) complétera le dispositif à l’horizon 2020.

Depuis 2008 et la loi du Grand Paris, les écologistes n’ont de cesse de défendre les terres agricoles du plateau de Saclay en limitant l’impact du cluster Paris-Saclay (préservation d’au minimum 2300 hectares de terres agricoles).

 

 

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